Ce dernier enjeu est essentiel pour le fonctionnement des écoles, collèges et lycées publics. Il intègre à la fois la problématique des conditions de travail et notamment la taille des classes, l’aménagement des locaux ou encore la baisse de la pression sur les résultats. L’attractivité implique aussi une meilleure gestion des ressources humaines et une prévention des risques psycho-sociaux.

La question des rémunérations est enfin essentielle pour TOUS les métiers. L’UNSA Éducation dénonce la logique délétère du Pacte quand une partie de la revalorisation est liée à un accroissement de la charge de travail, alors que c’est un problème croissant de l’institution scolaire, dénoncé par les personnels dans la dernière édition du baromètre des métiers de l’UNSA Éducation.

L’UNSA Éducation a exprimé son désaccord fondamental avec les mesures annoncées dans le cadre du « choc des savoirs », où le « bon sens » supposé est démagogiquement mis au même niveau que les travaux de recherche. Cette vision passéiste et conservatrice de l’École renonce à l’ambition de démocratisation et va accroître les déterminismes sociaux dans l’orientation. Les injonctions sur l’organisation des classes, le choix des manuels et l’utilisation de telle ou telle méthode pédagogique nient l’autonomie professionnelle des différents métiers de l’éducation, qui est pourtant un levier important pour agir sur l’attractivité des métiers. C’est pourquoi l’UNSA Éducation combattra cette politique éducative de toutes ses forces.

Frédéric MARCHAND, secrétaire général de l’UNSA Éducation

A Ivry sur Seine, le 15 janvier 2024