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Article publié le samedi 19 septembre 2015.
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Les pratiques dans leur contexte
Selon un ouvrage de Jean-Michel ZAKHARTCHOUK - Réussir ses premiers cours – ESF, 2011. Pages 22-23
Plutôt que de « tenir » la classe, vocable très en vogue dans le discours officiel, il s’agit surtout de la constituer comme groupe orienté vers les apprentissages scolaires, ce qui influence forcément la manière de commencer.
Pourquoi ne pas proposer d’autres scénarios de « premiers cours » en tenant un discours dynamique et valorisant ?
En sixième : « Vous voilà au collège, vous savez déjà beaucoup de choses, que vous allez approfondir, et vous allez découvrir des matières nouvelles… ».
En troisième : « Vous commencez votre dernière année au collège, profitez bien de ce que vous êtes désormais « les grands » car, l’an prochain, ce sera l’inverse au lycée. On va, je l’espère vivement, passer une année de découvertes, d’approfondissements, on va vous demander de davantage réfléchir car, en troisième, vous commencerez à argumenter, à bâtir des devoirs plus longs et plus élaborés ».

 

Six façons d’entrer en classe
Selon un ouvrage de Jean-Michel ZAKHARTCHOUK - Réussir ses premiers cours – ESF, 2011. Pages. 29-30
L’entrée en cours ne se déroule pas de la même façon selon les heures et selon les classes. Voici quelques idées qui permettent d’élargir la palette des possibles :
1. Marquer symboliquement le franchissement du seuil de la porte, ce qui peut ĂŞtre ludique pour les plus jeunes.
2. Faire une annonce dans le couloir pour indiquer une manière spéciale de se placer, en fonction d’un travail de groupe, les tables ayant été déplacées auparavant.
3. Indiquer des règles précises concernant le fait d’être levé avant que le cours ne commence, sorte de rituel de civilité et de marquage symbolique.
4. Marquer le début du cours par la fermeture de la porte.
5. Avoir une ligne de conduite claire et réfléchie vis-à-vis des retardataires, en lien avec la politique de l’établissement.
6. Penser à l’importance de placer les premières minutes du cours sous le signe du travail et de l’apprentissage.

 

Huit manières de valoriser l’attention des élèves
1. Clarifier
2. Relier
3. Rassurer
4. Stimuler
5. Surprendre
6. Faire des pauses
7. Préciser ce à quoi les élèves doivent faire attention
8. Travailler sur le thème de l’attention.
Chaque piste de travail est développée par Jean-Michel ZAKHARTCHOUK dans Réussir ses premiers cours – ESF, 2011 donne des pistes de travail (pages 30-31-32)

 

Quelques leçons de contourner les difficultés de « gestion » de classe
Selon un ouvrage de Jean-Michel ZAKHARTCHOUK - Réussir ses premiers cours – ESF, 2011. Pages 35-36-37
1. Avoir mis au tableau diverses indications sur le travail qui va être faire : titre de chapitre, déroulement de l’heure ou des deux heures. Renvoyer à la notion, au thème d’étude, au progrès qu’on se propose de faire : « Qui peut me rappeler ce que nous sommes en train d’apprendre en ce moment ? Et tout cela, c’est pour savoir mieux faire… quoi ? Inconvénients : cela ne peut pas se faire systématiquement, surtout quand on plonge les élèves dans une activité de découverte, où il s’agit finalement de ne pas trop « dévoiler » à l’avance le but du travail.
2. Lorsque l’on passe deux heures avec une classe, mettre le planning horaire au tableau.
3. DĂ©marrer rapidement le travail.
4. Marquer le temps. Il est intéressant d’avoir une pendule dans la salle où on travaille.
5. Quand un devoir commence, on connaît l’avalanche de questions que les élèves sont tentés de poser, un oeil à peine jeté sur les consignes. Pourquoi ne pas dire : il n’y aura pas de questions pendant les 5 premières minutes », la pendule faisant foi. Pendant ce temps, de nombreuses questions tombent d’elles-mêmes.
6. Ne pas se laisser dévorer par les routines inutiles, telle la célèbre correction-de-l’exercice-fait-à-la-maison.
7. Eviter, autant que possible, d’arrêter le travail de la classe pour régler un conflit. Par exemple, avec l’élève qui refuse de changer de place quand on le lui demande pour bavardages incessants. Ont peut dire : « Nous continuons, et il faut qu’à la fin de cette correction, tu sois à la place que je t’ai indiquée ». Si l’élève refuse toujours, lui dire qu’on l’a vu et qu’on réglera cela à la fin de l’heure, parce que cela ne vaut pas la peine d’arrêter tout le travail du groupe à cause de lui.
 

 

 
 
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