Les projets de programmes de cycle 4 ne laissent pas indifférents ! Soit vous appréciez les marges d’autonomie qu’ils accordent : «les programmes de maths me semblent bien construits et, n'étant pas orientés uniquement sur des savoirs, ils laissent une liberté certaine à l'enseignant» ou «le programme d’histoire nous donne beau­coup de latitude et de responsabilités mais il est enfin faisable !». Soit vous les jugez flous et réclamez des repères beaucoup plus précis : «il faut réécrire le programme de physique-chimie en précisant  les attendus en fin de cycle en termes de savoirs et de savoir-faire, des repères de progressivité, des repères pour l'évaluation, une articulation claire avec le socle, des éléments pour développer l'interdisciplinarité».

Seul un enseignant sur trois les trouve réalistes : «En Svt, trop de notions et compétences demandées, certaines trop complexes». Et l’articulation avec le socle commun n’est pas jugée majoritairement convaincante. Toujours en Svt : «Pas assez en accord avec le socle : ne permet pas assez d'expérimentations simples, ne laisse pas assez de temps aux élèves pour se questionner et proposer des expériences !».
Les programmes de français font l’objet d’un débat nourri entre «pour» et «contre». En revanche, ceux d’Eps font l’unanimité contre eux. Quant aux attendus de fin de cycle en langues vivantes, ils sont vivement critiqués.