L'UNSA s'est engagée pour que le syndicalisme français fasse l'effort de surmonter ses divisions en se rassemblant symboliquement sur ses grandes revendications ce 1^er mai 2015, journée de solidarité internationale entre les travailleurs, répondant à l'appel de la Confédération Européenne des Syndicats.

La démarche de l'UNSA était volontariste et loyale, fondée sur la conscience du grave danger que la montée du populisme extrémiste et de l'intolérance font peser sur la démocratie dans notre pays. Nous appellions  pour :

• Combattre et réduire le chômage
• Permettre la création d’emploi
• Développer les investissements pour relancer l’activité économique
• Promouvoir les services publics
• Améliorer les salaires, les retraites, les pensions et les minima sociaux et promouvoir l’égalité salariale femmes-hommes

En ce 1^er mai 2015, le bilan que tire l'UNSA est mitigé. Cette démarche intersyndicale, actée nationalement avec l'UNSA par la CGT, la FSU et Solidaires, n'a débouché que partiellement. Si elle a été respectée notamment en Île de France, ce n'est pas le cas dans près des 2/3 des départements où le non respect de la plate-forme nationale a dominé, rendant problématique ce rassemblement.

L'UNSA 23 a soutenu le communiqué de l'intersyndical CGT-FSU - SOLIDAIRES - UNSA, même s'il ne correspondait pas au communiqué commun national et faisait référence à la mobilisation du 9 avril à laquelle l'UNSA n'avait pas appelé.

L'UNSA 23 a participé au rassemblement du 1^er mai à GUERET, car elle tenait à l'unité syndicale à l'heure où de graves inquiétudes pèsent sur l'emploi et les services publics en Creuse.

Mais nous déplorons cet état de fait qui en dit long sur l'état du syndicalisme français, en partie incapable de tenir une cohérence nationale et de se transcender pour se sortir de ses enfermements idéologiques.

Ce constat renforce la conviction de l'UNSA que le syndicalisme français a un besoin urgent de rénovation et d'oxygénation.

Paul GIANGIOBBE  SD UNSA 23