Lundi  20 avril a eu lieu le C.D.E.N. Il devait confirmer ou non les conclusions de la CTSD.

 L’  UNSA Educ  était présente. Mais le quorum n’a pu se réunir, suite à un appel au boycott . Ainsi NOUS, nous étions là, présents à affirmer nos positions, en voulant débattre et voter. Nous ne voulons pas reculer, même de quelques jours le mouvement des enseignants. Car aucun bénéfice réel  pour nos collègues ou leurs écoles ne débouchera d’une telle action. Nous ne sommes pas dans une boulimie médiatique, bien au contraire. Nous, nous ne vendons pas du rêve mais nous sommes dans un principe de réalité : Négocier plutôt que de subir encore et toujours ! Car au final, qu’obtient-on réellement  avec une attitude d’opposition systématique depuis 10 ans? Un  triste constat des rythmes scolaires, dans certaines écoles sont là pour en témoigner par exemple. Nous ne disions pas de boycotter les rythmes bien au contraire, nous vous invitions à préparer un projet décent pour vos conditions de travail et pour vos élèves. Certains ne se sont pas préparés car ils ont écoutés le chant des sirènes.Ils ne se sont pas préparés en amont car en oppositonet sensibles aux belles promesses que  les rythmes ne les toucheraient pas ..  certaines  Ã©quipes se sont vues imposer  des projets improbables… tant d’autres exemples vous reviennent certainement en mémoire....

Alors qui croire ? Nous, qui avons obtenus une réorganisation des RASED plutôt que leur disparition comme tant d’autres départements ? Une réorganisation favorable aux élèves en difficultés qui diminuera enfin le temps d’attente pour la prise en charge en CMPP? Nous qui nous nous sommes battus pour éviter la disparition des maitres E  qui touchent tant d'autres départements? Nous qui avons réussi à éviter du naufrage certaines écoles ? Nous qui avons réussi à obtenir les moyens provisoires pour certaines écoles  qui avaient des projets et qui nous ont alertés? L’UNSA Educ qui a réussi à négocier un nombre conséquent de stagiaires PE dans les 3 départements ? Nous qui ne vous avons jamais leurré en vous faisant croire qu’une résistance passionnée et volontaire vous permettra d’obtenir plus de postes ? Le temps "des barricades" est loin pour nous, comme pour vous...

Car au CDEN, il était question des voter une répartition de moyens nécessaires pour préparer votre rentrée. Il est foncièrement impossible d’obtenir plus de poste par un boycott. Ce temps là est fini depuis deux décennies. Car c’est le recteur via le ministère qui en détient les clefs. C’est vers eux, vers un dialogue constructif que doivent converger nos efforts avec pour étendard la charte de la ruralité. L’action vers le chantage est obsélet en période de crise et ceci vous le savez tous. Combien d’occupations d’écoles, de drames familiaux faudra t il encore pour comprendre qu’il n’y a qu’une négociation active et solidaire qui peut engendrer une sortir de crise ? Pour nous, notre travail avec les élus nous prouve chaque jour que nous sommes sur la bonne voie.  Pour conclure, nous déplorons réellement d’être la seule organisation syndicale à le comprendre car ensemble, nous serions plus fort…

dernière minute : le CDEN se réunira jeudi 23 avril... donc un boycott pour DEUX JOURS de repport!Où se trouve l'efficacité d'un tel moyen dans ce cas, surtout si c'est devenue une habitude....