SECTION SE-Unsa de la CREUSE - MAISON DES ASSOCIATIONS - 11 RUE DE BRACONNE - 23000 GUERET
Tél. 05 55 52 05 43 - Por. 06 88 08 48 50 - 23@se-unsa.org

 
Accidents du travail et maladies professionnelles
Article publié le lundi 3 décembre 2012.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

Accidents du travail et maladies professionnelles

I. DĂ©finitions

I.1. l’accident du travail

On appelle accident du travail tout accident qui survient durant le temps et sur le lieu de travail ou durant les pĂ©riodes oĂą le salariĂ© se trouve sous l'autoritĂ© de son employeur.  

Sont considĂ©rĂ©s comme faisant partie du temps de travail :

  • les pĂ©riodes pĂ©riphĂ©riques du travail avant ou après l'horaire de travail (les temps d'habillage ou de dĂ©shabillage, par exemple),
  • le temps consacrĂ© aux repas,
  • les temps de pause, les pĂ©riodes d'astreinte.

Le lieu de travail comprend tous les lieux placés sous l'autorité de l’employeur.

I.2.l’accident de trajet

 L’accident de trajet est Ă©galement considĂ©rĂ© comme accident du travail. Il s’agit d’accident survenu pendant le trajet aller et retour entre la rĂ©sidence principale et le lieu d’exercice des fonctions (trajet le plus direct possible sans interruption ni dĂ©tour sauf s’il est effectuĂ© dans le cadre d’un covoiturage rĂ©gulier) ou son lieu de travail et le lieu oĂą il prend habituellement ses repas.

Remarque 1 : en cas d’interruption ou de dĂ©tour, le trajet sera  reconnu trajet professionnel si l’interruption ou le dĂ©tour est justifiĂ© par les nĂ©cessitĂ©s essentielles de la vie courante (en cas d’arrĂŞt Ă  une station service ou en cas de dĂ©tour pour accompagner des enfants Ă  leur lieu de garde) ou s’il est liĂ© au travail.

Remarque 2 : la rĂ©sidence peut dĂ©signer la rĂ©sidence principale du salariĂ©, d’une rĂ©sidence secondaire stable, c'est-Ă -dire faisant l’objet de sĂ©jours frĂ©quents et rĂ©guliers ou de tout autre lieu oĂą le salariĂ© se rend de façon habituelle pour des motifs familiaux.

I.3 les maladies professionnelles

Les maladies professionnelles sont les maladies liées aux activités professionnelles exercées.

(voir Code de la sécurité sociale : annexe II (tableau des maladies professionnelles))

la Sécurité sociale reconnaît l'origine professionnelle de la maladie après avis motivé d'un comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles.

  • L'avis du comitĂ© favorable ou dĂ©favorable Ă  la reconnaissance du caractère professionnel de la maladie s'impose Ă  la CPAM.
  • II. DĂ©claration :
  • II.1. Pour l’agent non titulaire bĂ©nĂ©ficiant d’un contrat d’une durĂ©e infĂ©rieure Ă  12 mois et/ou Ă  temps incomplet
  • Le risque d’accident est assurĂ© par la CPAM : il faut adresser la dĂ©claration d’accident par la voie hiĂ©rarchique sous 48 heures Ă  la CPAM dont relève l’agent.
  • II.2. Pour l’agent non titulaire bĂ©nĂ©ficiant d’un contrat d’une durĂ©e au moins Ă©gale Ă  12 mois et Ă  temps complet
  •  Le risque accident est assurĂ© par l’Etat employeur. La dĂ©claration doit ĂŞtre adressĂ©e au rectorat.
  • III. Indemnisation :
  • III.1. Pour les assistants d’éducation Ă  temps complet bĂ©nĂ©ficiaires d’un contrat d’une durĂ©e au moins Ă©gale Ă  12 mois :

III. Indemnisation :

III.1. Pour les assistants d’éducation Ă  temps complet bĂ©nĂ©ficiaires d’un contrat d’une durĂ©e au moins Ă©gale Ă  12 mois :

Un diffĂ©rentiel s’applique sur la base d’un traitement complet :

  • pendant un mois dès l’entrĂ©e en fonction,
  • pendant 2 mois après 2 ans de service,
  • pendant 3 mois après 3 ans de service,

puis l’AED reçoit des indemnités journalières soit 80 % du salaire jusqu’à guérison ou consolidation de l’accident du travail.

III.2. Pour les autres personnels non titulaires :

L’agent bénéficie, selon son ancienneté, du maintien de son plein traitement durant certaines périodes :

 

Ancienneté

Durée de maintien du plein traitement

Aucune

30 jours

Après 1 an de services (2 ans Ă  l'État)   

60 jours

Après 3 ans de services

90 jours

Aucun jour de carence n'est appliqué. Les indemnités journalières sont déduites

du plein ou demi-traitement.

Au terme de la période de plein traitement, l'agent bénéficie des seules indemnités journalières de la Sécurité sociale et ce jusqu’à la guérison complète ou la consolidation de la blessure ou le décès.

III.3. le montant de l’indemnitĂ© journalière:

L'indemnité journalière est égale à un pourcentage du salaire journalier de base.

Pour un salarié mensualisé, le salaire journalier de base est égal à 1/30,42ème du montant de la dernière paie.

Montant maximum

 

Durée de versement des indemnités

Pourcentage du salaire journalierde référence

Montant maximum par jour

Du 1er au 28ème jour d'arrêt

60 %

242,67 â‚¬

À partir du 29ème jour d'arrêt

80 %

III.4. Maintien des indemnités journalières pendant les périodes de formation

La victime d'un accident de travail ou d'une maladie professionnelle peut demander à participer, pendant son arrêt de travail, à des sessions de formation avec l'accord de son médecin traitant.

Il peut s'agir de formation professionnelle continue (bilan de compétences, acquisition de connaissances, conversion, ...) ou d'actions d'évaluation, d'accompagnement, d'information, de conseil.

Il peut demander par courrier à sa CPAM que ses indemnités journalières lui soient maintenues durant ces périodes de formation.

Pour en savoir plus

Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts)

 

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC