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La rentrée 2012 va s’effectuer avec 290 postes en moins dans l’éducation pour notre Académie. Le Limousin se voit taxé de 4% de ses effectifs d’enseignants alors que la taxation nationale n’est que de 1%.
Les contraintes imposées par une taxation de 31 postes dans le premier degré pour le département de la Creuse, laissent entrevoir, à l’issue de 2 groupes de travail, un nombre impressionnant de suppressions dans les classes : plus de 15, et autant de postes d’enseignants appelés abusivement « hors de la classe ». Cette carte scolaire 2012 est inacceptable pour les raisons suivantes :
Oser prétendre qu’il n’y aura pas de dégradation de la situation à la rentrée prochaine relève de l’hypocrisie la plus totale.
Pour, l’UNSA-Éducation, c’est l’autonomie des établissements par dépouillement des moyens qui se met en place dans notre département rural. Les enseignants seuls, les élèves fragiles et leurs familles isolés. C’est l’école de l’injustice !
Dans le 2nd degré, 146 emplois sont supprimés dans les établissements du Limousin. Pourtant la poussée démographique se poursuit.
Les 18 collèges de Creuse devraient perdre 7 sections. Sûrement 2 au collège d’Ahun, 3 au collège Marouzeau de Guéret et d’autres à Bonnat. Les conséquences de ces suppressions sont prévisibles : surcharge des classes, conditions d’accueil et d’enseignement dégradées, augmentation des heures supplémentaires. Les mêmes conséquences pour les lycées avec près de 62 heures en moins dans la dotation. Les lycées professionnels, comme celui de Felletin, ont sauvé leur intégrité, mais vont malgré tout perdre des formations. Si on ajoute les redéploiements qui menacent les Inspections départementales, avec la redéfinition de leur mission et la perte de 12 postes administratifs à la rentrée, nous sommes obligés de déplorer le fait que l’école n’est plus qu’un gisement d’économies.
L’UNSA-Éducation condamne vigoureusement cet amoindrissement du service public d’éducation. Elle appelle le recteur et ses directeurs départementaux à revoir cette carte scolaire inacceptable !
GUERET le 16 février 2012