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Communiqué de presse de l’Unsa-Education Creuse à l’issue du CTSD du 17 et du CTA du 20 janvier
La rentrée 2012 va s’effectuer avec 121 postes d’enseignants en moins dans le 1er degré pour notre Académie. Même si, d’après les chiffres communiqués lors du CTA, les effectifs vont baisser de 216 élèves au total, soit 95 élèves dans notre département, on ne comprend pas pourquoi le Limousin se voit taxé de 4% de ses effectifs d’enseignants alors que la taxation nationale n’est que de 1%.
Les contraintes imposées par une taxation de 30 postes pour le département de la Creuse, afin de tenir compte de la promesse présidentielle de ne pas fermer de classes, laissent entrevoir la suppression des conseillers pédagogiques, des postes d’EMALA, des moyens des réseaux d’aide, des remplaçants, mais aussi la baisse de la scolarisation des enfants de deux ans et…au final, la hausse des effectifs par classe car un grand nombre seront fermées. Nous n’acceptons pas cette perspective, car il aboutira à des dégâts irréparables pour le tissu éducatif creusois.
Oser prétendre qu’il n’y aura pas de dégradation de la situation à la rentrée prochaine relève de l’hypocrisie la plus totale.
Dans le 2nd degré, 146 emplois sont supprimés dans les établissements du Limousin. Pourtant la poussée démographique se poursuit.
Augmentation des effectifs par classe des collèges hors éducation prioritaire, diminution des moyens de remplacement et des décharges non statutaires, réorganisation de l’offre de formation en lycée, redéploiement, restructuration en pôle, fermeture d’établissement, sont les seules solutions « de gain de productivité » envisagées. Les Lycées Professionnels ont tout à craindre. Même si, face à la mobilisation, le recteur est revenu sur plusieurs de ces décisions, la taxation reste catastrophique pour les établissements du second degré.
Si on ajoute les redéploiements qui menacent les Inspections départementales, avec la redéfinition de leur mission et la perte de 12 postes administratifs à la rentrée, nous sommes obligés de déplorer le fait que l’école n’est plus qu’un gisement d’économies
L’Unsa Education condamne vigoureusement cet amoindrissement du service public d’éducation et appelle tous les personnels à se mobiliser sur le terrain pour faire obstacle à cette politique destructrice. Il appelle le recteur et ses directeurs départementaux à revoir cette carte scolaire inacceptable !
GUERET le 23 janvier 2012