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L’évaluation nationale pourquoi faire ?
Article publié le vendredi 6 mai 2011.
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Eléments de réflexion :
 â–º Oui à des évaluations pédagogiques,
 â–º Non à des évaluations politiques qui n’avaient pour but que :
d’instaurer les stages de remise à niveau,
de diviser les enseignants par la course à la prime,
de pousser les enseignants à organiser l’aide personnalisée hors du temps de travail,
d’allonger le temps de présence des élèves en difficulté,
d’instaurer un pilotage par les chiffres ou les « indicateurs » pour les écoles.
 
 Depuis 2009, première mise en place, rien n’a changé. La situation se dégrade et se radicalise, faire passer les évaluations et devenir « collabo », ne pas les faire passer et devenir « résistant ».
 Il faut mettre fin aux caricatures, le SE-UNSA développe des propositions :
  des évaluations en début d’année scolaire, pour le CE2 et le CM2 ;
  des évaluations qui seraient basées sur la logique du socle commun. C’est-à-dire des paliers : Palier 1 pour les élèves de CE2 en début d’année et palier 2 pour les élèves de CM2.
 
 L’aide personnalisée intégrée dans le temps scolaire, en réduisant la durée de la semaine, qui est trop pesant depuis la généralisation de la semaine de 4 jours. Nous pensons que l’aide personnalisée a un impact positif sur la confiance en soi et le rapport à l’école et aux apprentissages.
 
 Nous proposons une semaine de 4 jours, intégrant l’aide personnalisée, mais avec plus de moyens (des enseignants) et d’accompagnements de la difficulté (RASED). L’aide personnalisée reste un outil de remédiation, mais aussi un outil de dépistage de la difficulté ancrée qui doit être prise en charge par les équipes des RASED.
 
 
Témoignages pour alimenter le débat :
 
 A partir de ces éléments de réflexion, le débat s’est poursuivi. Nous vous livrons quelques échanges pour nourrir les débats :
  « Une évaluation en janvier pour les CM2, il est trop tard pour remédier aux graves difficultés ! »
  « Evaluer en fin de CE1, ou évaluer en début de CE2 ? »
  « Livret de compétence, attestation de palier, attestations diverses à joindre aux livret d’évaluation, tout est brouillé ! »
  « Les diverses attestations sont-elles toujours pertinentes ? »
  « L’APER*1 est-elle pénalisante pour l’élève qui ne l’a pas validée ? »
  « Le B2I n’est-il pas obsolète ? »
 
 En résumé, beaucoup de collègues sont démobilisés et démunis face à cet empilement d’outils qui ont perdu le sens que semblait vouloir donner le socle commun. 
 
 
*1 Attestation de première éducation à la route
 
 
 
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