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L’inFORMATION N°7
Article publié le lundi 10 novembre 2008.
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Avenir de la formation et des IUFM
La maquette générale des nouveaux concours finalisée 
 
 Le ministère vient de nous faire parvenir le projet de maquette des futurs concours de recrutement des enseignants. Ce texte est le résultat des discussions qui ont été conduites par le cabinet sur cette question.
 
â–º DESCRIPTIF DU PROJET DE MAQUETTE
 Le projet de maquette s’articule autour de 4 épreuves : 2 épreuves écrites d’admissibilité qui comptent pour 40 % et 2 épreuves orales d’admission qui comptent pour 60 % dans la note finale.
 
 ♦ professeurs des écoles
une épreuve écrite d’admissibilité de français et de culture humaniste. (Durée 4 h, coef. 2)
une épreuve écrite d’admissibilité de mathématiques et de culture scientifique et technologique (Durée 4 h, coef. 2)
Une épreuve orale sous la forme d’un exercice pédagogique (préparation 3 h, exposé et entretien : 1 h, coef. 3)
Une épreuve de connaissance du système éducatif (préparation 3 h, exposé et entretien : 1 h, coef. 3)
 
Quatre pré-requis sont désormais exigés pour les professeurs des écoles :
* une attestation de natation (50m)
*une attestation de secourisme
*le C2i
* une attestation de maîtrise d’une LVE (niveau C1 du cadre européen de référence)
 
 A noter que les épreuves de LVE, d’EPS, d’arts plastiques ou d’éducation musicale disparaissent en tant que telles. L’université sera-t-elle en capacité de proposer des modules spécifiques ? Rien n’est moins sûr…
 
 professeurs du second degré et CPE
deux épreuves écrites d’admissibilité sur la culture générale disciplinaire (Durée 5 h, coef. 2)
Une épreuve orale sous la forme d’un exercice pédagogique (préparation 3 h, exposé et entretien : 1 h, coef. 3)
Une épreuve de connaissance du système éducatif (préparation 3 h, exposé et entretien : 1 h, coef. 3)
 
 Le CAPES de documentation, le CAPLP, et le concours de CPE, relèveront de ces orientations générales tout en les adaptant à leurs particularités.
 
 ♦ agrégation
 Le ministère s’attaque aussi à l’agrégation… en douceur. Les épreuves et programmes sont maintenus en l’état. L’épreuve orale actuelle sera « infléchie » dans le sens d’un exercice pédagogique et l’épreuve de connaissance du système éducatif est introduite. Enfin, le ministère précise que le programme de l’agrégation sera désormais arrêté pour une période d’au moins deux ans.
 
 
â–º  L’ANALYSE DU SE-UNSA
Ä Les points positifs
  Une architecture unique. Le projet de maquette qui est présenté, est comme nous le souhaitions, un projet qui n’entre pas dans les détails concours par concours, mais qui fixe l’architecture générale des concours d’enseignant. Cette architecture est la même pour tous les concours qu’ils soient du premier comme du second degré. Elle consacre l’unicité du métier. C’est un aspect important.
 
  Le référentiel de compétences, du cahier des charges de la formation constitue la référence dans l’élaboration des épreuves des concours. Pour le SE-UNSA, cet aspect est fondamental : il ancre, au moins sur le papier, la formation dans une logique professionnelle.
 
  Une épreuve de « connaissance du système éducatif »est instituée. Cette épreuve orale d’admission est une épreuve d’analyse et de réflexion sur la base d‘éléments tels que l’histoire du système éducatif, ses valeurs (notamment laïcité), les droits et devoirs du fonctionnaire…
 
  Les programmes du concours sont ceux du niveau concerné. La référence est désormais, pour tous les corps, celle des programmes scolaires du niveau concerné. Cela devrait permettre d’ancrer la formation et le concours dans la réalité scolaire et non dans des considérations disciplinaires sans rapport avec la réalité du métier.
 
 
Ä Les points négatifs
  L’épreuve orale pédagogique d’admission. Cette épreuve consiste en une « leçon » devant, non pas des élèves, mais devant un jury. Pour le SE-UNSA, cet exercice virtuel ne donne pas un signal suffisamment fort aux universités pour faire des stages un contenu important des modules des futurs masters. Ainsi on peut craindre que les universités, comme les étudiants, ne se dispensent de ces stages – qui ne seront plus que des stages d’observation ou pratique accompagnée- dès lors que cette pratique n’est pas valorisée dans le concours. La conséquence (dramatique) de ceci pourrait être l’affectation dans des classes de lauréats, certes titulaires d’un master, mais totalement ignorants de la réalité d’une classe d’élèves.
  La composition du jury.Le projet de texte prévoit que le jury soit composé de personnels de direction, de membre de l’administration et de la hiérarchie et de membres de la société civile. Aucun praticien n’en fait partie, ce qui est un comble au moment de juger de l’aptitude pédagogique d’un candidat ! !
 
 
 

Points de vue
Philippe MEIRIEU et Antoine PROST livrent leurs réflexions sur l’avenir de la formation des enseignants
 
 Philippe Meirieu et Antoine Prost viennent tour à tour de livrer leurs réflexions, respectivement dans le Café Pédagogique et dans le journal "Libération" :
 Deux contributions à la réflexion... et beaucoup d’inquiétudes soulevées.
 
 
 

Le rapport JOLION, critique sur la mastérisation de la formation des enseignants
 
 Jean Michel Jolion, Président du comité de suivi master, vient de remettre un rapport à Valérie PECRESSE sur les évolutions possibles des masters universitaires. Il s’attarde quelques pages sur les conditions de la masterisation et pointe du doigt quelques questions de fond.
 
 
 

La carpe et le lapin...
La CDIUFM et la CPU signent une déclaration conjointe sur la formation des enseignants.
 
 La CDIUFM, la CPU, le MEN et le MESR ont signé une charte sur la formation des enseignants. Ce document reprend une partie des éléments du protocole soumis aux organisations syndicales en y abordant de nouveaux sujets concernant directement l’enseignement supérieur (structure et contenus des masters, articulation parcours/concours, formation continue et VAE, bourses pour les étudiants...).
 
 Ce document acte "que toutes les universités doivent être libres de proposer des parcours adaptés" c’est à dire des masters destinés au futurs enseignants.
La concurrence est ouverte avec les IUFM.... mais à armes inégales !
 
 
 

La CDIUFM s’exprime sur les concours
 
 Dans un communiqué, la CDIUFM s’est exprimée sur sa conception des concours de recrutements.
 
 
 

Etats généraux de la formation des enseignants le 4 octobre à l’université de Paris 12, Val de Marne
 Le SE-UNSA y a pris toute sa place. Les débats ont mis en lumière des différences de fond sur la conception du métier et de la formation initiale nécessaire. 
 
 

 
 
 
 
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