SECTION SE-Unsa de la CREUSE - MAISON DES ASSOCIATIONS - 11 RUE DE BRACONNE - 23000 GUERET
Tél. 05 55 52 05 43 - Por. 06 88 08 48 50 - 23@se-unsa.org

 
Audience fĂ©dĂ©rale : le SE-Unsa de Limoges reçu par la Rectrice
Article publié le vendredi 6 octobre 2023.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

Compte rendu de l’audience de l’Unsa-Education de l’académie de Limoges.

 

Pierre Gautret SR2A

Maud Duveuf SE-Unsa

JĂ©rĂ´me Rodrigo SN2D

Frederic Lejeune SNPDEN

Frederic Stoebner A&I

 

Pour le SE-Unsa, nous interpellons la Rectrice en premier point sur l’école inclusive, la prise en charge des EBEP et le manque d’AESH. Nous rappelons que cette mise en place de l’école inclusive sans mettre les moyens qui lui incombent, en incluant les EBEP dans des classes toujours surchargées, met en jeu la sécurité des personnels et des élèves. Il est urgent d’agir pour une vraie école inclusive, respectueuse des personnels, des élèves et de leur famille.

Madame la Rectrice nous informe qu’il s’agit de la prioritĂ© n°1 du ministre et a fait l’objet de la première rĂ©union des recteurs. Sur la table : augmentation des places en IME en lien avec l’ARS. PossibilitĂ© future de "switcher" des Ă©lèves en cours d’annĂ©e et nouvellement identifiĂ©s : des Ă©lèves d’IME qui peuvent ĂŞtre incluent le seraient et des Ă©lèves devant ĂŞtre sortis de l’école pour rejoindre l’IME prendraient leur place.

Volonté de déprécariser les AESH. Réflexion sur la réduction des effectifs en cas d’accueil d’EBEP.

En deuxième point nous dressons le constat des impacts du pacte durant ce premier mois de l’annĂ©e scolaire :

  • Les collègues signataires sont sous pression du fait de la multiplication des tâches. Ce qui Ă©tait Ă  craindre est arrivĂ©, surcharge de travail et qualitĂ© de vie au travail impactĂ©e. Nous alertons sur les futurs risques psycho-sociaux qui vont en dĂ©couler.
  • Il y a un manque cruel d’accompagnement, de cadrage et in fine de clartĂ© ce qui se traduit par de grandes iniquitĂ©s entre les Ă©tablissements, des interprĂ©tations locales diverses et variĂ©es, une anxiĂ©tĂ© grandissante au sein des Ă©quipes.

La Rectrice nie la réalité et la volonté de bien faire de nos collègues. "Ceux qui se sentent surchargés peuvent rompre leur pacte". Selon elle il y a bien un cadrage par la lettre de mission… réalisée à la discrétion des PERDIR qui ne savent pas quoi mettre dans ladite lettre...

En troisième point, nous abordons le harcèlement, au cœur des préoccupations ministérielles du moment.

Pour le SE-Unsa, il est urgent de prĂ©venir le harcèlement et ne pas s’acharner Ă  multiplier les traitements pour attĂ©nuer des symptĂ´mes. Pour cela, nous rĂ©clamons plus de personnels en première ligne pour prĂ©venir le harcèlement et le dĂ©tecter avant que les effets ne soient visibles : CPE, AED, prof doc, infirmières scolaires.

Avec les dernières annonces, quel est le devenir des cellules pHARe qui se mettent en place depuis l’annĂ©e dernière surtout (quel est le dĂ©ploiement de ces cellules dans les Ă©tablissements de notre acadĂ©mie ?).

Le dispositif pHARe va être renforcé, les formations continuent. Le dispositif est étendu aux lycées. Dans les écoles cela va se traduire par un gros travail sur l’empathie. Il va y avoir un durcissement face aux élèves harceleurs et la mise en place de cellule mixte éducation nationale / justice.

Le ministre insiste pour ne pas minimiser la moindre demande. Si le dialogue est compliquĂ© avec les familles, il faut solliciter le rĂ©fĂ©rent acadĂ©mique. Idem, il ne faut pas ignorer les remontĂ©es de harcèlement Ă  l’extĂ©rieur de l’enceinte de l’établissement (bus, devant le portail etc.).

Quel est le but de formulaires qui seront remplis par les Ă©lèves de CM2 ? Ils vont faire l’objet de discussions lors de deux heures banalisĂ©es Ă  ce sujet le 9 novembre. Il a pour but de faire prendre conscience aux Ă©lèves de situations qu’ils vivent ou ont pu vivre.

Quel traitement sera rĂ©servĂ© aux remontĂ©es de niveau 2 que feront les chefs d’établissements pour toute suspicion de harcèlement ? Ces remontĂ©es vont servir au ministère Ă  faire des statistiques au-delĂ  des situations les plus graves.

Enfin nous alertons sur plusieurs points :

  • Surcharge de travail avec les formations de plus en plus prĂ©vues hors temps scolaire : empiète sur le temps nĂ©cessaire au travail invisible des enseignants.
  • ERR : ConvoquĂ©es 2 jours sur temps scolaire et remplacĂ© et un jour hors temps scolaire… bĂ©nĂ©volement.
  • Evaluation Ă©cole : On nous annonce que les Ă©lèves, dans certaines circonscriptions, doivent ĂŞtre en dehors de l’école lors de la visite externe : comment mettre en Ĺ“uvre cela ? Quid des petites Ă©coles qui subissent un fort turn over : les Ă©quipes rĂ©cupèrent un projet qui ne leur appartient pas ? Le projet tombe Ă  l’eau ? Quelle est la finalitĂ© ? Il est urgent de dĂ©gager du temps aux Ă©quipes, certaines rĂ©unions ont lieu de 19h Ă  21h, cela n’est absolument pas possible.

Mme la Rectrice est surprise de la demande de ne pas avoir les élèves dans l’école au moment de la visite externe. Auverlot va venir voir ce qu’on fait des préconisations. Cela peut déboucher sur un projet CNR. En cas de turn over, les équipes doivent s’en emparer.

  • QualitĂ© de vie au travail des collègues contractuels. Les rustines de l’éducation nationale sont soumises Ă  de nombreuses contraintes qui les Ă©puisent : temps de route Ă  rallonge, emploi du temps inextricable, payĂ© au lance pierre et… en retard, recrutĂ© en urgence sur simple entretien tĂ©lĂ©phonique et première prise de poste 3 jours plus tard… Mme la Rectrice se dit très attachĂ©e Ă  la QVT des contractuels qui sont de plus en plus essentiels dans notre ministère. Selon elle, aucun contractuel n’est recrutĂ© sur simple entretien tĂ©lĂ©phonique…
  • Nous alertons enfin sur l’arrivĂ©e des « enfants COVID Â» Ă  l’école maternelle. Des soucis dans la relation Ă  l’autre seraient dĂ©jĂ  visibles et identifiĂ©s par nos collègues. Peut-ĂŞtre qu’un accompagnement sera nĂ©cessaire pour que ces enfants qui ont vĂ©cus le confinement durant la toute petite enfance afin qu’ils vivent une vie scolaire la plus sereine possible. Mme la Rectrice comprend cette inquiĂ©tude et prend en note notre alerte pour rester vigilante Ă  ce sujet.
  • Sur le reclassement des Stagiaires second degrĂ©, la date de retour des dossiers Ă©tait fixĂ©e au 5 octobre, hors une visio est vraisemblablement prĂ©vue (ou s’est tenue) avec le ministère pour affiner les modalitĂ©s d’application des nouvelles modalitĂ©s de classement. Nous vous demandons de veiller Ă  ce que les stagiaires obtiennent un dĂ©lai raisonnable pour renvoyer leur dossier, car des erreurs pourraient ĂŞtre fortement prĂ©judiciables. La note explicative qui leur a Ă©tĂ© transmise considĂ©rait leur reprise d’activitĂ©s professionnelles Ă  partir de 20 ans, nous n’avions pas notĂ© ce genre de restriction dans le dĂ©cret.  Les services vont voir ce qui est faisable et alerter les collègues afin que chaque collègue puisse remplir correctement ce dossier sans ĂŞtre lĂ©sĂ© pour la phase de mutation inter-acadĂ©miques.
  • Sur les affectations des stagiaires premier degrĂ©, l’appel Ă  la LC si elle rĂ©pondait Ă  une de nos demandes a visiblement conduit Ă  produire de nombreuses iniquitĂ©s entre les affectations. Des stagiaires en LC passant devant ceux de la LP. Nous vous avions alertĂ© sur ce sujet. Nous aimerions que vous mettiez en place un GT pour travailler sur cette question. Nous proposons d’amĂ©nager les lignes de gestion des affectations stagiaires (si l’appel aux LC est renouvelĂ© dans les mĂŞmes dĂ©lais que l’an dernier. Nous proposons que pour chaque appel Ă  un candidat de la LC, le support envisagĂ© soit systĂ©matiquement proposĂ© au premier de la LP n’ayant pas obtenu son dĂ©partement d’affectation, en cas de refus on passe au suivant, etc. Selon Mme la Rectrice UN seul candidat n’a pas eu son vĹ“u un ni deux…

 

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC