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Ouvrez des Ă©coles Mme la Rectrice !
Article publié le mardi 19 janvier 2021.
Le Se-UNSA 23 a demandé aujourd’hui en audience à Mme la Rectrice de mettre en œuvre une politique ambitieuse concernant la ruralité.
Cette année la proposition du Rectorat est de retirer 3 postes à la Creuse pour abonder la Haute-Vienne, à ces trois postes il faudra ajouter quasiment 2 postes pour la mise en place du nouveau régime de décharge des directeurs d’école. Cette politique de mise en concurrence des territoires est stérile et ne produit que du découragement et une perte de confiance en la capacité de notre institution à se saisir de questions aussi globales que la ruralité.
Il faudra donc fermer à minima 5 classes pour commencer à envisager une réflexion sur le réseau de nos écoles, gageons qu’avec le manque de politique ambitieuse pour la ruralité de ce ministère aucune perspective ne se dégagera cette année.
Nous avons rappelé la signature d’une convention ruralité en 2015, ce protocole n’a malheureusement pas tenu ses promesses. S’il nous a permis d’éviter la perte de postes au regard de la baisse démographique, nous ne pouvons que déplorer le manque d’engagement de notre institution pour porter de vrais projets ambitieux.
Le Se-UNSA a demandé à Mme la Rectrice de faire de notre département un territoire pilote sur la réflexion autour de l’offre scolaire en milieu rural, nos collègues attendent de l’Etat et des collectivités une réflexion de fond sur l’Ecole de demain. Dans d’autres départements ruraux, des réflexions avancées ont vu le jour et ont donné naissance à de nouveaux projets de territoires, à des constructions, à des ouvertures.
Au delà des écoles dites orphelines qu’il faut bien maintenir et accompagner pour permettre d’offrir à toute la population une offre scolaire de proximité, il existe dans notre département des RPI (regroupements pédagogiques intercommunaux) qui mériteraient une restructuration.
Certains départements ruraux ont ainsi pu voir l’ouverture de nouvelles écoles avec des conditions d’accueil à taille humaine, des bâtiments écologiques, des espaces de travail pour les élèves et les enseignants qui correspondent aux aspirations et aux préoccupations de notre époque.
Des mutualisations entre communes, ou des projets portés par les EPCI permettraient d’engager de véritables projets d’ouverture, d’autant que l’Europe et la Région sont là pour accompagner financièrement et techniquement ces projets de territoires.
Le blocage systématique de toute réflexion et de toute perspective ne peut plus durer, nous avons demandé à la Rectrice d’envisager la possibilité de porter un projet d’ouverture d’école en Creuse afin de créer un modèle et d’engager d’autres dynamiques.
Pour faire de la Creuse un territoire attractif et exemplaire dans les années à venir il faut se remonter les manches et trouver des dynamiques vertueuses.
Cette année la proposition du Rectorat est de retirer 3 postes à la Creuse pour abonder la Haute-Vienne, à ces trois postes il faudra ajouter quasiment 2 postes pour la mise en place du nouveau régime de décharge des directeurs d’école. Cette politique de mise en concurrence des territoires est stérile et ne produit que du découragement et une perte de confiance en la capacité de notre institution à se saisir de questions aussi globales que la ruralité.
Il faudra donc fermer à minima 5 classes pour commencer à envisager une réflexion sur le réseau de nos écoles, gageons qu’avec le manque de politique ambitieuse pour la ruralité de ce ministère aucune perspective ne se dégagera cette année.
Nous avons rappelé la signature d’une convention ruralité en 2015, ce protocole n’a malheureusement pas tenu ses promesses. S’il nous a permis d’éviter la perte de postes au regard de la baisse démographique, nous ne pouvons que déplorer le manque d’engagement de notre institution pour porter de vrais projets ambitieux.
Le Se-UNSA a demandé à Mme la Rectrice de faire de notre département un territoire pilote sur la réflexion autour de l’offre scolaire en milieu rural, nos collègues attendent de l’Etat et des collectivités une réflexion de fond sur l’Ecole de demain. Dans d’autres départements ruraux, des réflexions avancées ont vu le jour et ont donné naissance à de nouveaux projets de territoires, à des constructions, à des ouvertures.
Au delà des écoles dites orphelines qu’il faut bien maintenir et accompagner pour permettre d’offrir à toute la population une offre scolaire de proximité, il existe dans notre département des RPI (regroupements pédagogiques intercommunaux) qui mériteraient une restructuration.
Certains départements ruraux ont ainsi pu voir l’ouverture de nouvelles écoles avec des conditions d’accueil à taille humaine, des bâtiments écologiques, des espaces de travail pour les élèves et les enseignants qui correspondent aux aspirations et aux préoccupations de notre époque.
Des mutualisations entre communes, ou des projets portés par les EPCI permettraient d’engager de véritables projets d’ouverture, d’autant que l’Europe et la Région sont là pour accompagner financièrement et techniquement ces projets de territoires.
Le blocage systématique de toute réflexion et de toute perspective ne peut plus durer, nous avons demandé à la Rectrice d’envisager la possibilité de porter un projet d’ouverture d’école en Creuse afin de créer un modèle et d’engager d’autres dynamiques.
Pour faire de la Creuse un territoire attractif et exemplaire dans les années à venir il faut se remonter les manches et trouver des dynamiques vertueuses.
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