Lors du CTA du 24 janvier, nous avons interpelé le recteur et la Dasen pour savoir où en étaient les travaux autour de la convention ruralité qui reste à nos yeux un outil de travail et de concertation et surtout un bouclier nous évitant de perdre des postes alors que notre démographie est en baisse.

Nous avons demandé la création d'un comité de pilotage intégrant les élus, l'administration, la préfecture et les représentants du personnel, ainsi que le prévoit le BO du 11/10/2016. Si cette convention ne mène pas les acteurs autour d'une table de travail très rapidement, il nous semble que la Creuse ne sera pas en mesure de négocier quoi que ce soit avec le ministère. Ca n'est pas en organisant des actions coup de poing que nous obtiendrons quoi que ce soit, nous devons saisir les outils de négociations qui nous sont offerts pour établir un diagnostique précis et faire reconnaitre notre statut de département hyper-rural. 

De Paris, les comptables du ministère acteront que ni les élus, ni les représentants du personnel, ni l'administration n'ont proposé de projet éducatif pour la Creuse, que croyez-vous qu'il arrivera ? De plus le discours de la nouvelle Dasen de Haute-Vienne était sans équivoque, constatant que la Creuse bénéficie d'un taux d'encadrement bien plus favorable nous risquons de devenir la variable d'ajustement pour abonder les écoles des autres départements... Il nous faut réagir et nous attendons un positionnement clair de la Dasen. 

Pour rappel, vous trouverez en bas de cet article le Bulletin Officiel d'octobre 2016 sur les conventions ruralité qui cadre leur mise en application.