Comme à son habitude, M Gratadour, doyen des IEN, nous a conviés à une rencontre pour échanger autour de la formation initiale des enseignants stagiaires. Il s’agit pour lui de tenir compte de nos remarques pour améliorer l’offre de formation initiale. L’année dernière, certaines de nos propositions avaient été retenues.

A nouveau, nous avons porté notre demande d’une formation initiale proposant un stage filé plus court (1.5 jour) avec des stages massés durant l’année. Cela permettrait d’alléger la préparation de classe pendant la semaine. En outre, des stages massés dans de nouvelles classes permettraient aux stagiaires de rencontrer de nouveaux niveaux. Cela libèrerait aussi un potentiel non négligeable de collègues pour la formation continue.

M Gratadour a indiqué que le mi-temps classe / mi-temps ESPE était la seule solution viable actuellement. Il nous a indiqué que d’autres formules n’étaient pas réalisables si l’on souhaite respecter les textes règlementaires. Un stage filé plus court ne permettrait pas aux stagiaires d’avoir un nombre suffisant d’heures de présence en classe.

Nous avons salué les évolutions positives que sont la mise en place de la rentrée tuilée, des visites conjointes (tuteur espe / tuteur EMF), ainsi que les stages en immersion dans la classe du tuteur EMF. Un stage en immersion en début d’année et un second en milieu d’année nous semblent un bon équilibre pour les stagiaires dont l’expérience s’aiguise en cours d’année. Sur la question des visites conjointes, M Gratadour a reconnu que le trinôme de conseillers de l’année 2015-2016 avait certainement complexifié le rapport à l’accompagnement. Le fait qu’il n’y ait que deux tuteurs facilitent les échanges et la coordination dans les conseils.

Nous avons fait de nouvelles propositions pour l’année prochaine. Il nous semble qu’une approche de la gestion du multi-niveaux est nécessaire de manière plus importante en début d’année. En outre, une sensibilisation plus importante à l’accueil des élèves à besoins éducatifs particuliers doit s’imposer dans la formation initiale. Cette demande pourrait se décliner lors de la T1 pour le retour à l’ESPE. Nous avons précisé qu’une journée de stage dans des classes spécialisées pourrait être une bonne initiative.

Nous avons demandé à ce qu’une meilleure communication des attendus du bilan de régulation de février soit faite. M Gratadour a précisé qu’il s’agissait d’une rencontre bienveillante avec son IEN. Il ne s’agit pas d’un examen de contrôle. Dans le cadre de cette discussion, les IEN devront valoriser les points positifs et donner des recommandations à mettre en Å“uvre sur les périodes 4 et 5. Il s’agit donc de tracer une feuille de route pour la fin de l’année. M Gratadour a écrit en ce sens aux IEN de l’académie. L’entretien durera 30 min maximum et se fera en présence de l’IEN, du tuteur EMF et du tuteur ESPE (en fonction de sa disponibilité).

Sur la procédure de titularisation, les nombreux licenciements de l’année dernière peuvent inquiéter les stagiaires actuels. M Gratadour a précisé que la situation était très différente. Toutefois, nous avons souhaité obtenir des précisions sur la procédure afin de vous les communiquer.

La commission de titularisation se tiendra le 21 juin 2017. A la suite de cette commission, les stagiaires recevront par courrier la réponse à leur titularisation. Comme l’année dernière, nous avons demandé à ce qu’un courriel soit envoyé afin d’éviter une attente trop longue. M Gratadour en fera la demande et espère que l’administration y souscrira.

Si la commission le décide, vous pourrez être convoqué devant le jury académique de validation pour un entretien de titularisation qui pourrait se tenir le 6 et 7 juillet ou le 10 et 11 juillet 2017. Le jury est composé de 2 IA DASEN, de 2 ou 3 IEN, de 1 ou 2 EMF et de 1 ou 2 universitaires. Entre la commission et le jury, il y a un délai de 15 jours qui est laissé au stagiaire pour consulter son dossier et préparer l’entretien. Lors de ces 15 jours, n’hésitez pas à nous contacter pour que nous vous aidions dans la préparation de cet entretien. L’année dernière, nous avons aidé des stagiaires.

Nous avons demandé qu’une meilleure communication des attendus du jury soit disponible pour les stagiaires. M Gratadour a indiqué que ce n’était pas possible.

A ce stade, il convient d’ajouter d’autres précisions :

- Etre suivi dans le cadre d’un accompagnement renforcé ne signifie pas nécessairement passer devant le jury académique de validation.

- A l’inverse, ne pas avoir d’accompagnement renforcé ne signifie pas que l’on ne sera pas convoqué devant le jury en juillet.

- L’accompagnement renforcé ne donne pas forcément lieu à une visite de validation de l’IEN.

- La visite de validation de l’IEN ne donne pas nécessairement lieu à une convocation devant le jury.

- L’absence de visite de validation de l’IEN ne signifie pas que l’on ne sera pas convoqué devant le jury puisque l’ESPE émet aussi un avis.

La visite de validation de l’IEN n’a lieu qu’en cas de difficultés récurrentes et si peu de progrès sont constatés.

Tous les stagiaires qui n’ont pas de visite de validation auront un entretien de 10 à 15 minutes avec l’IEN en fin d’année.

Dans tous les cas, l’IEN rédigera une fiche avis dans laquelle il indiquera l’évaluation qu’il fait du stagiaire. Cette fiche avis sera communiquée au stagiaire pour information.