Le CTA débute à 9h30. Il est présidé par M le Recteur. 

Suite à la lecture des déclarations liminaires, le Recteur indique qu'il y aura 4 311 moyens supplémentaires dans le premier degré. Il rappelle que l'académie a un déficit à rattraper notamment pour la Haute-Vienne d'où une priorité qui ne se fera en aucun cas par une dégradation de la Creuse et de la Corrèze. Les moyens devraient aller vers la Haute-Vienne. Il indique que le ministère considère que la Haute-Vienne n'est pas en situation favorable. 
Sur la problématique de la Corrèze et l'attitude du Président du Conseil Général, le Recteur précise qu'il n'était pas favorable à l'action mise en place. Il justifie l'envoi du courrier aux parents afin de mettre le Président du Conseil Général face à sa responsabilité. En ne diffusant pas ce courrier, le Recteur explique qu'il y aurait eu d'autres types de problème. Pour l'administration, aucune des deux voix n'était satisfaisante. Il ajoute que le Président du Conseil Général n'a pas à traiter avec tel ou tel chef d'établissement. Le Recteur estime que le service public a été perturbé par une action politique. Il souhaite un retour à une certaine sérénité. 
Nous sommes à nouveau intervenus pour rappeler que pour nous, les personnels n'ont pas à être obligés de transmettre des tracts politiques. Nous aurions souhaité des recommandations différentes de la part du Recteur à ce sujet.

Constat de rentrée

Dans le premier degré

Les effectifs sont en baisse. Il y a -976 élèves pour l'académie. Il y a – 472 en Corrèze, - 190 en Creuse,  et – 194 en Haute-Vienne. Il y a un décalage de 60 en Haute-Vienne, de 176 en Corrèze. Il y a 29 939 élèves dans l'académie. 
L'UNSA Education intervient pour expliquer que malgré les efforts, la situation reste dégradée notamment au niveau du remplacement. 

Dans le second degré

La hausse du nombre d'élèves est plus faible que prévue. Elle n'est que de 277 élèves contre une prévision de 624 élèves.
15,8% des élèves sort de l'enseignement public après la troisième soit environ 200. Ceci ne s'explique pas plus qu'avant par une sortie de l'Académie. Une soixantaine est partie dans l'enseignement privé. L'apprentissage (mission locale) et la voie agricole peut expliquer les 140 autres élèves en dehors de l'enseignement public.