Devant la situation dans nos écoles et établissements et afin que les annonces se transforment en actes concrets, l'UNSA Éducation 22 a écrit au Dasen :

 

Après une mobilisation record des personnels des métiers de l’éducation en général et des enseignants en particulier, des annonces ont été faites par le Premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale. L’UNSA Éducation se félicite de la prise en compte de certaines revendications qu’elle porte depuis le   début de la crise sanitaire pour garantir les conditions de travail des personnels dans le cadre le plus sécurisé possible pour nos élèves.

 

Afin que ces décisions ne restent pas que de vaines paroles, il est désormais temps de les décliner concrètement en s’adaptant au contexte local : arrivée de masques chirurgicaux et FFP2 et d’autotests ; recrutements de personnels sur listes complémentaires, de contractuels, de personnels infirmiers, d’AED et de vacataires administratifs pour les circonscriptions en appui des IEN et des directeurs d’école ; impulsion sur le territoire pour équiper les            salles de capteurs de CO2 et mise en œuvre du protocole.

 

C’est pourquoi l’UNSA Éducation sollicite une audience afin d’évaluer les besoins du terrain et de mesurer les efforts à porter en fonction des écoles et des EPLE au cœur de territoires très singuliers.

 

Pour favoriser un dialogue social fluide et apaisé dans un contexte tendu, il serait souhaitable d’acter une rencontre rapide pour envisager sereinement et efficacement un travail sur le long terme.

 

Nous terminerons par une alerte en ce qui concerne actuellement notre département. Les informations qui nous remontent font état d'une contamination croissante au sein des classes entrainant des conditions de travail de plus en plus difficiles. Certaines situations nous interrogent sur la protection des élèves et des   personnels, absolument pas prioritaire dans ce protocole, qui impose de garder coûte que coûte les classes ouvertes.

Classes qui ferment par ailleurs, faute de possibilité de remplacement... Faut-il que les collègues épuisés se mettent en arrêt de travail afin de protéger leurs élèves et eux-mêmes ? Le principe de précaution devrait s'imposer et nous vous demandons d'alerter officiellement notre Ministre sur la réalité actuelle de nos écoles et établisse ments costarmoricains.

 

Nous transmettons ce courrier à nos secrétaires nationaux du SE-UNSA et de l'UNSA Éducation, ainsi qu'aux parlementaires de notre département.

 

Nous vous prions d’agréer Monsieur le Directeur Académique l'expression de nos respectueuses salutations.