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SE-UNSA 22


 Par SE-UNSA 22
 Le  vendredi 15 janvier 2021

Audience avec le préfet pour le recrutement d’AESH en nombre suffisant

 

Nous avons enfin été reçus par le préfet qui était accompagné du Secrétaire Général de l’IA 22 au sujet des 64 accompagnants d’enfants en situation de handicap qu’il manque dans notre département.

Nous avons rappelé que sur la page Education. Gouv qui présente les PIAL est noté : le coordonnateur du Pial recense les besoins en accompagnement qui ont été notifiés par la CDAPH […] Au moment de la rentrée scolaire ou lorsqu'ils reçoivent leur notification pour les élèves qui sont nouvellement accompagnés :  l’accompagnement humain notifié par la CDAPH est mis en œuvre sans délai.

 Nous avons précisé que cette carence entraînait de la souffrance chez les enfants concernés, leur famille, les autres élèves et les personnels des écoles.

 Nous avons indiqué que si l’inclusion est une priorité alors il est inadmissible que des enfants ayant eu une notification d’accompagnement par la MDPH ne puissent l’avoir, faute de budget. Si c’est une priorité nationale , il faut que les moyens suivent. Une maman présente a pu clairement illustrer cette situation dramatique, puisque son enfant n’a pas d’accompagnant depuis septembre…

Nous avons dit au préfet que pour l’UNSA Éducation, l’inclusion n’est pas « faute de places » en ULIS collège, ITEP ou IME, ce qui est le cas pour plus d’une soixantaine d’enfants dans notre département qui vont dans des classes ordinaires, parfois plusieurs années, dans l’attente qu’une place se libère…

 L’administration a rappelé qu’il y avait des créations de postes AESH, que le  nombre d’accompagnants dans notre département est bien supérieur à celui d’autres départements. Ce constat n’est pas nouveau puisque présenté depuis plusieurs années au niveau du rectorat. Mais plutôt que de voir cette information sous le seul angle d’une diminution des dossiers et des prises en charge, nous avons dit qu’il fallait peut-être se pencher sur l’origine de ce constat, et demandé si une enquête de santé publique avait été mise en place… Nous avons aussi pointé des carences en services publics de l’état dans notre département,  médico psychologiques, sociales, judiciaires qui ont forcément des effets sur la prise en charge d’enfants.  Sans oublier le traitement de la difficulté scolaire qui est impacté par la disparition progressive des Rased.

 En conclusion, nous avons demandé au préfet de faire remonter qu’il y a nécessité de pouvoir recruter ces personnels manquants non sans rappeler par ailleurs leurs conditions de travail et leurs difficultés, pointées nationalement par une intersyndicale large. https://enseignants.se-unsa.org/Remuneration-des-AESH-l-intersyndicale-saisit-le-ministre