Vous trouverez ci-dessous l'édito du journal du SE-UNSA 22 du 30 juin 2020, pour le consulter sous format pdf c'est ici.

En écrivant cet édito, je ne peux que me rappeler du précédent dans lequel j’indiquais que l’année passée avait été mémorable.  Que dire alors de cette moitié d’année 2020 ?

Honnêtement, j’ai facilement de quoi écrire un roman tant cela a été intense depuis ce 16 mars… Je ferai donc court et irai droit au but, je vais donc vous remercier pour tout le travail que vous avez fourni.

A contrario de notre ministre qui a sciemment initié et orchestré le prof Bashing, je vais donc plutôt promouvoir le PROFPRAISING et vous transmettre au nom des militants du SE-UNSA 22 notre admiration au regard de la tâche que vous avez accomplie !

Oui, vous, vous avez assuré durant une période particulièrement difficile et vous finissez tous exténués...

Depuis le 16 mars, nous vous avons défendus bec et ongles, avec toujours comme priorité l’efficacité, en privilégiant l’action à l’agitation, en étant concrets dans nos revendications.

Nationalement, nos représentants de l’UNSA-Éducation et du SE-UNSA n’ont eu de cesse d’essayer d’ouvrir les yeux à un ministre qui a paru plus que jamais déconnecté de la réalité du terrain et qui privilégiait à outrance la communication à la préparation pourtant indispensable.

Charge à toutes les strates des personnels de l’Éducation de se « démerder » pour tout mettre en place en urgence, notamment les directeurs dans le 1er degré, sans informations ou alors avec des directives contradictoires.

On n’y rajoute aucun remerciement ou alors très peu (pas plus de notre président ou Premier ministre d’ailleurs), quelques phrases « assassines » par ci par là, quelques gouttes d’huile sur le feu et vous comprendrez aisément que nous n’avons pas envie de remercier un ministre après sa gestion de crise qui aurait dû le voir changer de logiciel de gouvernance.   Pour la Fonction publique, les derniers retours que nous avons laissent penser que le pouvoir poursuit sa politique comme s’il ne s'était rien passé en France en méprisant les fonctionnaires, leurs représentants du personnel. Leur priorité est toujours de démolir ces « privilégiés » et « coûteux » fonctionnaires qui ont pourtant été indispensables à cette crise.   

Alors oui, nous tenons essentiellement à remercier tous les personnels de l’Éducation nationale qui ont beaucoup donné (souvent au-delà du raisonnable) avec  une mention particulière à nos directrices et directeurs qui se sont épuisés à la tâche. Nous ne pouvons terminer cette année scolaire sans une pensée attristée pour notre collègue directrice, Sylvie Magnonnaud, disparue brutalement. 

A vous toutes et tous, nous vous souhaitons d'excellentes vacances, espérant qu'en septembre la rentrée  sera plus sereine !