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Actu Société 7
Article publié le samedi 1er novembre 2008.
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Edvige : un joli prénom pour un sale fichier
 
 
Le SE-UNSA a signé cet été la pétition contre la mise en place du fichier « EDVIGE » (exploitation documentaire et valorisation de l’information générale).
Celui-ci instaure un fichage systématique et généralisé, dès l’âge de 13 ans des délinquants hypothétiques et des militants syndicaux politiques et associatifs.
 
Bien que le cap des 100 000 signatures soit aujourd’hui dépassé, nous devons encore amplifier la mobilisation citoyenne contre ce fichier. À cet effet, le SE-UNSA propose une affiche (ci-contre) et renvoie à l’argumentaire de l’avocat Michel Pezet paru dans Le Monde du 5 septembre.
 
 
 
Première rentrée à l’École européenne de Strasbourg
 
Première école européenne sur le sol français, alors que la première convention a pourtant été signée en 1950, l’EES a ouvert à cette rentrée pour 27 enseignants et 230 élèves dans des classes francophones, anglophones et germanophones (seulement en primaire cette année).
L’établissement doit permettre aux élèves de suivre un cursus complet d’études, de la maternelle au baccalauréat européen, qui ouvre lui-même la porte de l’enseignement supérieur dans tous les pays de l’Union européenne. La première session du baccalauréat est prévue en 2014.
En fait d’école, l’EES ne dispose pour l’instant que de locaux modulaires flambants neufs en maternelle et en primaire, tandis que les cours de collège sont assurés dans un établissement de la ville.
L’école accueille prioritairement les enfants des fonctionnaires du Conseil de l’Europe « tout en restant ouverte aux familles investies dans un projet européen », nous dit-on. Avec une moyenne de 8,5 élèves par enseignant, on se sent tous très européens d’un seul coup.
 
 
 
 
La Commission européenne réclame une meilleure formation pour les enseignants
 
Dans une communication récente, la Commission européenne encourage vivement les Etats membres à redoubler d’efforts pour améliorer la formation des enseignants et pour élargir l’accès à une éducation de la petite enfance de haute qualité.
 
La Commission propose que la future coopération européenne sur ce sujet fasse en sorte que la formation de base des enseignants, leurs débuts professionnels et la continuité de leur carrière soient coordonnés, cohérents, financés de manière adéquate et de qualité ; que l’offre de formation permanente soit améliorée, que les procédures et conditions de recrutement soient révisées en vue d’attirer des candidats qualifiés, de sélectionner les meilleurs d’entres eux et de les affecter dans les établissements nécessitant le plus d’efforts.
 
Le CSEE, dont le SE-UNSA est membre à travers sa fédération, se félicite de cet appel qui reconnaît l’importance de la formation des enseignants. Joli mais triste pied de nez au gouvernement qui est en train de détruire en France la formation initiale des enseignants.
 
 
L’Ecole privée sous perfusion de fonds publics !
 
Alors que l’État donne chaque année aux établissements privés près de 7 milliards d’euros (1), auxquels s’ajoutent quelques milliards versés par les collectivités territoriales, le secrétaire général de l’enseignement catholique ose encore se plaindre de son incapacité à faire face à toutes les demandes d’inscriptions.
 
Quelque soit le nombre réel des inscriptions refusées, il est insupportable d’entendre encore et toujours la même rengaine de la part d’un enseignement privé déjà largement subventionné sur les deniers publics. D’autant que des centaines de millions d’euros s’ajouteront à cette cagnotte avec l’application de l’article 89 (2) que nous combattons.
 
Cet argent fait défaut à l’École publique et laïque. Or, pour le CNAL (3), seul le service public et laïque d’éducation peut garantir partout un accueil de qualité pour tous.
 
Dans le même temps, les suppressions de postes d’enseignants qui, proportionnellement, touchent beaucoup plus le public que le privé, renforcent encore cette « concurrence déloyale » financée par l’État.
 
Tout au long de cette année scolaire, les organisations du CNAL examineront très attentivement les choix budgétaires du gouvernement et dénonceront sans relâche les nouveaux cadeaux faits au privé.
 
1) En 2007, l’Etat a versé 6 milliards 829 millions d’euros pour financer le programme 139 : « enseignement privé du premier et du second degré ».
2) Les conséquences de l’application de l’article 89 de la loi du 13 août 2004 sont détaillées sur le site du CNAL.
3) Le CNAL est composé des DDEN, de la FCPE, de La Ligue de l’Enseignement, du SE-UNSA et de l’UNSA-Education.
 

 
 
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