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Concours d’enseignants
Article publié le samedi 1er novembre 2008.
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LE MINISTERE RESTE AU MILIEU DU GUE

 
Le ministère vient de rendre public son projet de maquettes des nouveaux concours d’enseignants. Il s’inscrit dans le cadre de la mastérisation de la formation qui doit débuter en 2010, décidée unilatéralement par le gouvernement. Deux opérateurs interviennent désormais : d’un coté le ministère de l’Education nationale qui recrute en organisant les concours, de l’autre  les universités qui forment les futurs enseignants en les préparant au master.

 

Le SE-UNSA apprécie de voir que le référentiel de compétences du métier d’enseignant reste la boussole qui devra guider la conception des épreuves. Il se réjouit que l’architecture proposée soit la même pour l’ensemble des concours, reconnaissant ainsi l’unicité du métier, quel que soit le niveau d’enseignement. De même, l’introduction d’une nouvelle épreuve orale sur la connaissance du système éducatif est une évolution positive.

 

Mais, pour le SE-UNSA, le véritable enjeu reste celui de la formation professionnelle par alternance des futurs enseignants. Le contenu des concours donnera-t-il un signal assez fort pour que les universités construisent les maquettes des nouveaux masters en ce sens ? Le SE-UNSA en doute.

 

Ainsi, lorsqu’une épreuve orale d’admission est cantonnée à une « leçon » virtuelle, non pas devant des élèves, mais face à un jury, on ne se met pas en situation de vraiment juger des aptitudes à enseigner. Les étudiants y seront-ils d’ailleurs bien préparés alors que leur statut  leur interdit tout stage préalable en responsabilité durant le master ? Quant à l’absence de praticiens du métier dans un jury de concours ouvrant l’accès à l’enseignement, elle laisse perplexe…

 

Au total, pour le SE-UNSA, les maquettes de concours retenues par le ministère restent au milieu du gué. Elles actent le référentiel de compétences, ce qui est bien le moins pour un concours d’entrée dans un métier, mais la forme des épreuves ne le traduit pas totalement.  Le risque que de futurs enseignants ne découvrent la réalité d’une salle de classe qu’une fois le concours obtenu n’est donc pas totalement écarté.

 

 

 

Paris, le 13 octobre 2008

 

Luc Bérille

Secrétaire Général du SE-UNSA

 
 
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