Mardi 2 novembre, à l’appel du CESB (collectif des enseignants stagiaires de Bretagne) et des organisations syndicales SNES, SNEP, SNUEP FSU, SUD, SE-UNSA, CGT, FO, SGEN-CFDT, plus de 150 collègues titulaires et stagiaires se sont réunis au rectorat pour exiger une nouvelle fois le maintien à temps partiel des stagiaires.

Après 8 semaines passées à mi-service, le rectorat a prévu le passage à un temps complet dès demain 3 novembre, avec dès jeudi 4 novembre une formation un jeudi tous les quinze jours sur le temps libre. Beaucoup de stagiaires ont déjà interpellé le Recteur depuis septembre pour le sensibiliser aux difficultés qu’ils rencontrent au quotidien devant les élèves et à l’insuffisance de la formation. Les stagiaires sont angoissés et très inquiets par le passage à un temps complet qui immanquablement va aggraver les conditions de stage et alourdir leur charge de travail.

Après l’audience accordée au collectif le jeudi 21 octobre, le recteur a refusé aujourd’hui de poursuivre le dialogue : les portes du rectorat sont restées closes !

C’est inconcevable, alors que les stagiaires appellent à l’aide !

Des solutions pourtant existent, les organisations syndicales en ont fait la démonstration au recteur. Les organisations syndicales et le collectif n’entendent pas en rester là. Ils appellent les stagiaires, les étudiants en master, les formateurs à tenir des assemblées générales dans les IUFM le jeudi 18 novembre et à se rendre à un nouveau rassemblement académique au rectorat le mercredi 24 novembre.

Stagiaires, titulaires enseignants, CPE, COPsy, parents d’élèves : nous sommes tous concernés et devons faire de cette prochaine mobilisation un temps fort pour obtenir du temps et une formation de qualité pour les stagiaires.

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Un petit rappel sur l’historique de cette masterisation et sur la position du SE-UNSA et de l’UNSA-Education