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Recrutement en fin de master 2e année
Article publié le jeudi 15 octobre 2009.
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Luc Chatel a fait pro­cé­der, au mois de juillet, à la publication des décrets modifiant les statuts des enseignants. C’est un acte qui contredit singulièrement les propos mesurés et apaisants qu’il peut tenir par ailleurs. La note de service organisant les modalités de stage des futurs professeurs est également parue. Le cadre est donc posé.

Parallèlement, un point n’est toujours pas complètement tranché et ce n’est pas le moindre : la place du concours. C’est un sujet de clivage fort entre les organisations syndicales. Deux thèses s’affrontent. La première, portée par l’Unsa-Éducation et les autres organisations syndicales, plaide pour un concours en fin de M1. La seconde, défendue par un Snes isolé, revendique un concours en fin de M2. C’est de notre point de vue une conception niant complètement le caractère professionnalisant de la formation. En effet, les étudiants vont devoir, la même année, préparer un concours difficile et valider un master, autre démarche compliquée s’il en est. S’il leur reste un peu de temps, d’envie, voire d’énergie, ils auront tout loisir d’accomplir des stages en responsabilité pour un maximum de 108 h !
Afin que cette année de M2 ne soit pas un simple bachotage, nous proposons que le concours soit placé en fin de M1. Cela aurait un double avantage : permettre une année de M2 plus professionnalisante et éviter à des dizaines de milliers d’étudiants qui auront échoué au concours de se retrouver « dans le mur » en ayant perdu deux ans.
Luc Chatel a mis en place quatre groupes de travail, sous la responsabilité double de l’administration et de l’Université, afin de faire des propositions sur la place du concours.
Les premiers échos montrent un cadre assez contraint n’allant pas dans le sens souhaité par le SE-Unsa. Il semblerait même que l’on se dirige vers un découplage total de la place des concours pour les premier et second degrés. Disons-le clairement, c’est la pire des solutions.

Pour le SE-Unsa, ce serait un recul historique, con­traire à l’esprit de la loi d’orientation de 1989. On retomberait ainsi dans une différenciation si chère à l’élitisme qui n’a de républicain que le nom, porté par certains. Le SE-Unsa a rencontré la Cdiufm(*) afin de confron­ter les analyses. Une convergence forte existe. Dans le même temps, un courrier solennel commun à toutes les organisations syndicales partageant notre point de vue a été adressé au ministre. Ses actes seront l’occasion pour lui, de montrer qu’il peut sortir du dogmatisme.

Joël Péhau
(*) Conférence des directeurs d’Iufm.

 
 
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