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Actu-société 16
Article publié le mardi 29 septembre 2009.
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> Le CNAL demande l’abrogation de la loi Carle et dénonce le principe de parité « public-privé » :

 

La loi Carle vient d’être adoptée. Si elle réduit considérablement le champ d’application de l’ex-article 89, elle n’en annule pas pour autant le principe de « parité » que nous contestons. La réduction du nombre d’élèves concernés, n’est ainsi pour le CNAL qu’une satisfaction comptable. Cela ne change rien au fond du problème.

 

Avec la loi Carle, nous assistons à un glissement dangereux. En effet ce qui « déclenche » le financement du forfait n’est plus le contrat qui lie la commune avec son école privée mais le choix d’une famille qui décide de scolariser son enfant dans un établissement privé d’une autre commune. C’est une étape vers un libre marché scolaire.

De surcroît, le maire subit ce choix et n’a pas d’accord préalable à donner. La loi Carle bafoue ainsi, le principe de libre administration des collectivités locales. Le maire ne sait, en effet, qu’a posteriori qu’il doit financer un ou plusieurs forfaits.

 

C’est pourquoi, Le CNAL demande l’abrogation de la loi CARLE. Par ailleurs, Le CNAL se réjouit que, comme il l’avait demandé, un recours en Conseil Constitutionnel soit engagé par les députés ayant voté contre cette loi. Le CNAL appelle les élus locaux concernés par la loi CARLE à ne pas payer et appelle les citoyens comme les maires à multiplier les contentieux.

 

Pour le CNAL, il faut en finir avec ces concessions incessantes accordées aux écoles privées. Rappelons que celles-ci reçoivent chaque année plus de 10 milliards d’euros d’argent public (Etat et collectivités locales) pour développer un « caractère propre » quasi exclusivement catholique. Il est grand temps pour le CNAL que l’Etat arrête de financer la concurrence à son Ecole publique, laïque et gratuite.

 

> Propos inacceptables de Brice Hortefeux : motion du conseil national du SE-Unsa

 

Le SE-UNSA, réuni en Conseil National les mardi 15 et mercredi 16 septembre a souhaité exprimer son indignation face aux propos du Ministre Hortefeux et a adopté une motion rappelant solennellement que les valeurs de la République que sont la laïcité et la fraternité, s’imposent à tous les citoyens et en premier lieu à ceux qui représentent l’Etat.

EN SAVOIR PLUS >> Motion du SE-Unsa

> Ça chauffe. On s’agite ou on agit ?

 

Face au défi environnemental et social qui se pose à notre société dite « société moderne de production », le SE-Unsa est le premier syndicat à entrer concrètement dans la démarche d’Agenda 21. Il s’agit bien sûr pour notre syndicat de promouvoir le respect de l’environnement mais aussi de lutter contre les exclusions et les discriminations pour une meilleure répartition des richesses.

Cette démarche d’agenda 21, élaborée de février 2008 à juin 2009, est désormais mise en œuvre au plan national comme dans ses sections territoriales par une campagne de lancement : « Ça chauffe. On s’agite ou on agit ? »   

EN SAVOIR PLUS >>  Le communiqué du SE-Unsa

Les visuels de la campagne

 

> Mesurer le bonheur

 

Quelques mois après le déploiement de la plus grande crise économique depuis celle de 1929 certains disent que tout est reparti comme avant pendant que d’autres pensent qu’au contraire elle marque le début d’une nouvelle ère. L’Histoire jugera mais le contexte de la crise légitime l’idée de substituer la mesure du bien-être de la population à celle du Produit Intérieur Brut (PIB) pour quantifier le progrès dans nos sociétés. C’est le sens des propositions formulées par la commission présidée par le Prix Nobel d’économie américain Joseph Stiglitz.

Ces nouveaux instruments devraient notamment permettre de prendre en compte les activités non-marchandes (travaux domestiques, bénévolat), les conditions de vie matérielles (revenu par catégorie sociale), la santé ou l’insécurité, tout en reflétant davantage les inégalités sociales, générationnelles, sexuelles et celles tenant à l’origine culturelle. La commission Stiglitz plaide aussi pour des indicateurs prenant en compte l’environnement : « il est nécessaire de disposer d’un indicateur clair de l’accroissement de la concentration des gaz à effet de serre. »

Que le président Sarkozy qui a commandé ce rapport se transforme en chantre international de la nécessité de révolutionner l’économie capitaliste ou plus sûrement qu’il s’en serve comme d’un nouvel écran de fumée, le SE-Unsa, syndicat enseignant empreint d’Histoire du mouvement syndical ouvrier et international suit attentivement cette question de la mesure du progrès économique, social et environnemental.

 

Le gouvernement a décidé brutalement de la suppression du poste de défenseur des enfants et la création d’un poste plus large de « défenseur des droits ». Alors que partout en Europe, on s’attache à rendre plus visibles le rôle et les missions des structures en charge de la défense spécifique des droits des enfants, alors même que le Comité des droits de l’enfant de l’ONU recommande à la France, dans son rapport du 22 juin dernier, de "continuer à renforcer le rôle du défenseur des enfants", cette mesure marquerait un grave recul en ce domaine.

 Le SE-Unsa avec sa fédération l’Unsa-Education et son union l’Unsa se mobilise avec les autres organisations de l’Education et de l’Enfance contre cette décision et s’adressent au Président de la République dans une lettre ouverte.

 

EN SAVOIR PLUS >> Pour le maintien du Défenseur des enfants

 

 

 

> La Convention Internationale des Droits de l’Enfant a 20 ans

 

Le SE-Unsa soutient Solidarité Laïque dans l’opération « Vingt millions de visages pour les 20 ans des droits de l’enfant ».

Adoptée par l’ONU le 20 novembre 1989, la Convention des Internationale des Droits de l’Enfant marque la nécessité d’une protection spéciale pour les enfants. Ses 54 articles engagent les pays signataires à veiller au respect des droits de l’Enfant sur leur territoire et à développer des coopérations internationales visant à l’amélioration des conditions de vie des enfants dans tous les pays, et en particulier dans les pays en développement.

Vingt ans après les enjeux demeurent, l’attention de la communauté internationale ne doit pas faiblir.

 

 

EN SAVOIR PLUS >> Convention internationale des droits de l’enfant

 

 
 
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