SECTION SE-Unsa des COTES D ARMOR - ESPACE SYNDICAL - 93 BLD EDOUARD PRIGENT - 22000 ST BRIEUC
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CTPD du 9 septembre
Article publié le mercredi 9 septembre 2009.
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Voici la déclaration préalable de l’UNSA-Education lors du CTPD de ce matin. Ci-dessous la liste officielle des ajustements de rentrée qui vient de nous être communiquée par l’IA. Nous avons défendu toutes les écoles qui nous avaient contactés.

 Depuis des années, l’UNSA-Education n’a de cesse d’alerter enseignants, parents, collègues, élus du danger que court notre école maternelle. Vous nous rétorquerez peut-être que ce ne sont que des extrapolations syndicalistes, pour preuve : nos derniers ministres de l’Education ont bien affirmé que cette spécificité française perdurerait ...

 Vous me direz, ils disent aussi que les conditions dans lesquelles se passe cette rentrée sont idéales et que les capacités d’accueil de nos écoles n’ont pas changé malgré les dizaines de milliers de postes supprimés.
 
Il est clair que les conditions de non accueil des 2 ans sont idéales pour ............. les écoles privées qui récupèrent tranquillement les enfants que ne peuvent accueillir bon nombre d’écoles publiques surchargées. En ne comptant plus les 2 ans, vous participez à cette campagne sournoise de destruction de l’école maternelle mais vous laissez toute la responsabilité aux directeurs et élus.
 
Effectivement, combien d’élus ou de directeurs d’écoles publiques, la mort dans l’âme, sont, sont obligés de renoncer à l’inscription d’enfants de 2 ans faute de place alors même qu’ils savent que leurs concurrents du privé les accueilleront les bras ouverts, ainsi que leurs frères et soeurs, bien entendu !
 
Combien de nos collègues travailleront à 30, 35 élèves (voire plus) par classe en maternelle pour continuer, malgré tout, à accueillir ces enfants dans l’école publique de leur commune.
 
Année après année, faute de moyens, on ne compte plus les petits, on tient de moins en moins compte de notre spécificité rurale, on minore les difficultés sociales, on accepte l’inacceptable.
 
L’UNSA-Education dénonce les choix politiques qui sont faits. En temps de crise, alors même qu’on a renfloué à coups de milliards des banques, comment peut-on ainsi économiser sur le futur de notre pays ? Le chômage n’a jamais été aussi fort et l’Etat continue à être la première entreprise destructrice d’emplois, le service public d’Education étant très sévèrement touché par les suppressions de fonctionnaires.
 
L’UNSA-Education continuera à se battre pour une Ecole Publique de qualité qui mérite assurément autre chose que le traitement qu’on lui inflige actuellement. Ce ne sont pas nos enfants, leurs parents, nos élus attachés à l’Ecole de la République, nos collègues, qui nous contrediront.
 
En ce qui concerne notre département, nous pensons que certaines écoles publiques sont en réel danger et mériteraient une attention extrême, ce sont trois exemples criants parmi tant d’autres
 
- L’école de La Chesnaye où l’équipe pédagogique a fourni un gros travail, y supprimer une classe pour un décompte négatif au jour J anéantirait tous leurs efforts, quid de l’accueil des gens du voyage qui ne serait plus possible, sans parler de l’intégration des clis et du
départ massif prévisible de bon nombre de « sédentaires » que l’école avait réussi à fidéliser.
 
- L’école de Plésidy qui a souffert de trop d’atermoiements de l’administration dans la gestion d’une élève perturbé et qui a vu une campagne de dénigrement des enseignantes de l’école publique
 
- L’école de Bulat-Pestivien où une enseignante se retrouve à gérer une classe unique de 33 élèves, à mi-temps certes, mais quand même !

 


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