> Avec Solidarité Laïque, « mille lectures pour l’alphabétisation »

Comme chaque année, Solidarité Laïque relaie en France la Campagne mondiale pour l’éducation. Le thème retenu cette année est celui de l’alphabétisation des jeunes et des adultes. On compte en effet encore 776 millions de personnes analphabètes dans le monde.

Du 20 au 26 avril, dans les écoles, les centres de loisirs, les bibliothèques, sur une place symbolique, devant les mairies ..., des temps de lecture seront organisés pour sensibiliser le public aux enjeux d’une éducation de qualité et à l’importance de l’alphabétisation.

Le SE-UNSA, partenaire de Solidarité Laïque, soutient cette manifestation.

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http://www.solidarite-laique.asso.fr/ 
http://www.educationpourtous.com/

> L’Afrique perd toujours plus de profs et de médecins

Le phénomène n’est pas nouveau, mais la fuite des intellectuels et des travailleurs qualifiés saigne toujours plus l’Afrique, malgré les efforts entrepris par les gouvernements.

Selon l’Organisation internationale de la migration (OIM), environ 23 000 universitaires quitteraient chaque année le continent, tandis que 40 000 Africains titulaires d’un doctorat vivraient hors du continent. Faute de salaires et de conditions de travail attractifs dans leur pays d’origine, les deux tiers des étudiants resteraient dans les pays étrangers où ils ont suivi leurs études.

Dans de nombreux pays africains, le manque d’enseignants et de médecins devient dramatique. Ainsi le nombre de médecins béninois exerçant en France est-il supérieur à ceux qui sont restés au pays. En Zambie, sur les 600 médecins formés depuis 1964, seuls 50 s’y trouvent encore, tandis qu’il y aurait plus de médecins éthiopiens exerçant à Chicago qu’en Ethiopie.

Le SE-UNSA dénonce le « pillage des cerveaux » qui prive les pays en développement de leurs élites les mieux formées et réclame une politique internationale de coopération et de développement à la hauteur des besoins réels de l’Afrique.

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http://fr.allafrica.com/stories/200901310007.html 
http://www.iom.int/jahia/jsp/index.jsp 

> La Commission européenne appelle les systèmes éducatifs à la rescousse pour lutter contre la crise

« La gravité de la crise financière confère une imprévisibilité exceptionnelle à l’avenir de l’économie mondiale. Pour mettre l’Europe sur la voie du redressement, il est néanmoins essentiel de renforcer son capital humain et la capacité d’insertion professionnelle de sa population par l’amélioration des compétences de celle-ci ».

Dans un rapport de décembre 2008, sur lequel a déjà planché le Conseil européen des ministres de l’éducation en mars dernier, la Commission européenne considère que l’amélioration des compétences des travailleurs européens a pour but premier d’aider au redressement économique, mais aussi de garantir l’équité, l’égalité des sexes et la cohésion sociale sur le continent.

La Commission constate en effet que « l’amélioration des compétences est primordiale du point de vue de l’équité, étant donné que les travailleurs peu qualifiés sont plus vulnérables sur le marché du travail », en précisant que « l’amélioration des compétences n’est pas un luxe réservé aux travailleurs hautement qualifiés du secteur des technologies de pointe ».

Elle appelle donc les États membres à « améliorer l’équité et l’efficacité des systèmes d’éducation et de formation […] pour éviter le gaspillage [des] ressources humaines et financières, accroître la capacité d’insertion professionnelle et réduire les inégalités ». Et ce, quels qu’en soient les coûts immédiats, puisque « les bénéfices à moyen et long terme sur les plans privé, fiscal et social devraient dépasser les coûts initiaux. »

La Commission rappelle en outre qu’il est « primordial d’offrir un enseignement précoce et fondamental de qualité à tous les enfants, d’accroître le niveau d’instruction et de prévenir l’abandon scolaire pour doter chacun des compétences essentielles, dont les aptitudes et la formation de base nécessaires à la mise à jour ultérieure de ces compétences. »

Pendant ce temps, le gouvernement français ne songe qu’à rogner sur les moyens de l’Education nationale : cherchez l’erreur !

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http://ec.europa.eu/education/news/news1110_fr.htm 
www.eu2009.cz/scripts/file.php ?id=20027&down=yes 

> Sans sectorisation scolaire, la Wallonie ne sait plus à quel saint se vouer

La question de la fracture scolaire entre « bonnes écoles » et « écoles ghettos » ne semble pas pouvoir trouver de solution en Wallonie, où la sectorisation scolaire n’existe pas.

Pour lutter contre cette dualisation scolaire et relever le niveau global de l’éducation belge francophone, mal classée dans les études internationales, une réforme visant à assurer plus de brassage social a été lancée. Mais depuis la pagaille est à son comble : multi-inscriptions, tirage au sort, élèves laissés sur le carreau sur fond de querelles politiciennes …

Pour le SE-UNSA, la sectorisation scolaire demeure encore aujourd’hui le système le plus équitable. En l’améliorant, on garantira l’accès à l’éducation pour tous.

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http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/03/30/un-sparadrap-pour-la-mixite-scolaire-par-jean-pierre-stroobants_1174326_3232.html