SECTION SE-Unsa des COTES D ARMOR - ESPACE SYNDICAL - 93 BLD EDOUARD PRIGENT - 22000 ST BRIEUC
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Le SE-UNSA avait dénoncé les conditions de mise en oeuvre des nouveaux programmes de technologie à la rentrée 2009 : alors que les contenus sont profondément rénovés et nécessitent une formation importante des enseignants ainsi qu’un renouvellement massif des équipements des collèges, le ministère impose une mise en oeuvre simultanée dans les trois niveaux (5ème, 4ème, 3ème) à la prochaine rentrée. Il refuse de programmer les moyens nécessaires et de surcroît, refuse d’inscrire l’exigence de groupes à effectif réduit, pourtant indispensables, dans les textes officiels.
Le SE-UNSA est aux côtés des enseignants de technologie qui se battent pour obtenir une formation, un calendrier échelonné et des moyens de mise en oeuvre à la hauteur des enjeux. La pétition initiée par un groupe de professeurs de technologie a déjà recueilli 10 223 signatures. Un courrier, rédigé par le groupe de profs initiateurs de la pétition a été adressé à Xavier Darcos, courrier soutenu par les présidents des trois associations de profs de technologie ; l’AEAT, ASSETEC, et PAGESTEC.
D’autres informations sont disponibles à www.docs-techno.fr.nf/
La pression doit se poursuivre pour faire valoir les droits de nos collègues de technologie, en particulier en amplifiant la signature de la pétition.
Le programme de technologie au collège change dans son intégralité en septembre 2009, et ce, sur trois niveaux simultanément (5°, 4°, 3°). Ce programme est nouveau, tant par le fond (100 % du contenu et en rupture avec les fondements de la discipline), que par la forme (démarche pédagogique d’investigation). Le plan de formation des professeurs est actuellement pratiquement inexistant dans la quasi-totalité des académies. Les signataires demandent :
Nous souhaitons conserver en Technologie un enseignement de qualité afin que les élèves y réussissent et soient ainsi incités à poursuivre dans la voie technologique, actuellement en crise de vocations, vocations pourtant indispensables à la résolution des nombreux problèmes du 21° siècle.