C’était sans compter avec la volonté d’unité qui prévaut. Les huit syndicats, qui avaient préparé ensemble ce sommet social, avaient planifié, avant qu’il se déroule, une nouvelle journée d’action le 19 mars pour faire pression.

Pour l’Unsa, si on ajoute à cela un patronat arc-bouté sur ses intérêts, rien n’est sorti de ce sommet qui puisse faire tourner le vent dévastateur de la crise. Ce constat est partagé par les autres organisations.

C’est pourquoi l’Unsa a défendu le maintien de la journée de grève et de manifestations du 19 mars lors de l’intersyndicale nationale.

Après l’augmentation catastrophique du chômage en janvier, le gouvernement doit entendre les revendications des salariés pour :

• la défense de l’emploi privé et public ;

• la lutte contre la précarité et les déréglementations ;

• l’exigence d’une politique de rémunération qui assure le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduise les inégalités ;

• la défense du cadre collectif et solidaire de la protection sociale, des services publics de qualité.

Journée d’action interprofessionnelle, le 19 mars devra permettre des formes d’association très larges pour réunir toutes les catégories, public comme privé, actifs comme retraités. A l’Education nationale, une participation pleine et entière des personnels ne peut passer que par la grève.

Le SE-UNSA appelle donc les personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation à cesser massivement le travail le 19 mars.