Voici un extrait de notre déclaration préalable, que vous trouverez intégralement ici + le compte-rendu de cette CAPD de vos représentants du personnel du SE-UNSA 22.

Une autre particularité de notre département est l’importante et croissante problématique d’enfants ayant des troubles du comportement qui se manifestent de façon violente, que ce soit physiquement ou verbalement, contre les personnels. AESH et enseignants le subissent parfois de façon quotidienne.

 Pour l’UNSA Éducation, rien que pour ce sujet, il n’y aurait dû y avoir aucune fermeture que ce soit dans le 1er, ou 2nd degré. Nous l’abordons ce jour en CAPD car cela a de fortes incidences pour les personnels qui sont très impactés par ces conditions de travail inadmissibles, totalement occultées par notre ministère. A fortiori lorsque l’on considère le projet du choc des savoirs et de tri des élèves, regrouper tous ces élèves promet un vrai choc au sens propre.

 Nous continuerons inlassablement à vous alerter sur ce sujet majeur et en ce 28 mars, nous en sommes à 307 fiches d’alerte des personnels qui subissent des violences verbales ou physiques sur 524 fiches qui ont été rédigées depuis la rentrée… Soit plus de 58 % des fiches et cela concerne 77 écoles différentes et une dizaine d’établissements. Et cela n’est que la partie émergée de l’iceberg !

 Outre la souffrance des élèves concernés, de leurs camarades, cette exposition à une violence insupportable, et parfois pendant de nombreux mois voire années a des conséquences très importantes pour la santé de nos collègues. Cela entraine des arrêts de plus en plus nombreux, et c’est préférable pour la santé des personnels, mais souvent nos collègues s’accrochent, tiennent et continuent malgré les signaux d’alerte. Cela peut avoir des conséquences plus graves, tels du burn-out et aussi des volontés de plus en plus fortes de quitter le métier, et cela ne fait que commencer…