Alerté fréquemment par vos conditions de travail qui sont de plus en plus difficiles (élèves ayant des troubles du comportement, violences subies, impossibilité de faire classe), nous avons écrit au Dasen afin de lui demander une audience en urgence.

Voir  notre courrier en date du 11 octobre

Notre alerte a été entendue et nous avons été reçus vendredi 14.

Voici le début de cette alerte/audience que vous trouverez intégralement ici :

Jamais, au SE-UNSA nous n’avons eu autant de retours, d’appels à l’aide, de témoignages, de discussions sur la problématique des enfants ayant des troubles du comportement, parfois graves.

Nous tenions à préciser que tous ne relèvent pas de l’inclusion, certaines situations sont dues à de graves problèmes familiaux, sociaux et / ou à une carence éducative importante. Et certaines situations cumulent inclusion et problèmes familiaux.

Par ailleurs, pour le SE-UNSA, l’inclusion ne consiste pas à mettre des élèves dans telle ou telle classe, faute de place ailleurs. Cela entraîne souvent une souffrance de l’élève et de ses camarades et se manifeste parfois par une violence verbale ou physique.

Jamais nous n’avons ressenti autant de souffrance chez les personnels qu’ils soient enseignants ou AESH.

[...]

Nous parlerons de ce que les collègues remontent mais vous seriez… nous serions… surpris de voir combien d’écoles ne disent rien, ne font pas de fiches par non-connaissance ou par manque de temps ou par désillusion ou… mais j’espère me tromper, par frein de leur hiérarchie.

Ou aussi parce que nos collègues croient que cela fait partie du métier. Non, on ne doit pas se faire taper, cracher dessus, insulter par un élève, quel que soit son âge, cela ne fait pas partie du métier.

Et ça commence très tôt, de plus en plus tôt (parfois dès 3 ans…).

Nous passons dans les écoles, nous sommes sidérés du nombre d’écoles, de classes, du nombre d’enseignants et/ou d’élèves impactés, très impactés voire traumatisés par les actes de violence physiques, morales perpétués par des élèves.

Combien de nos collègues ne peuvent plus réellement faire classe ? Combien évitent juste le pire pour leurs autres élèves ou pour des élèves en souffrance ?

Lire le compte-rendu complet de cette audience