Le CTSD d'ajustements de rentrée se tenait ce 23 août et nous avons défendu des écoles pour qui aucune mesure d'ouverture n'était prévue malgré des effectifs conséquents ainsi que des écoles qui ont eu la surprise de se voir annoncer quelques jours avant la rentrée qu'elles subiraient une fermeture. Le Dasen a entendu nos arguments et prévoit deux autres mesures pour les écoles de Pleslin Trigavou (école Georges Hervé et Dinan Les Fontaines). Il s'interroge sur le RPI Moncontour Bréhand et y vérifiera les effectifs avant de confirmer la mesure. Toutes les autres mesures envisagées ?

Nous avons voté contre car malgré ces quelques avancées, nous pensons que les moyens octroyés sont insuffisants pour assurer une année scolaire correcte, nous avons notamment de fortes inquiétudes pour le remplacement, elles ont été confirmées par le Dasen en instance.

Un nouveau CTSD se tiendra le 30 août à 16 h30. Et il est à prévoir qu'il n'y  aura pas d'amélioration au projet présenté ce jour en CTSD.

Vous trouverez ci-dessous une partie de notre déclaration préalable que vous pourrez lire entièrement ici (nous y disons beaucoup de choses). Voici, par ailleurs, le compte-rendu de ce CTSD.

L’UNSA Éducation est très inquiète des conditions dans lesquelles va s’opérer la prochaine rentrée scolaire.

 Nous alertions depuis de nombreuses années sur cette situation de déficit d’attractivité qui s’installait et nous avions prévenu de son accélération pour plusieurs raisons :

- Une dégradation importante des conditions de travail qui fait que les personnels perdent leur satisfaction au travail et ne recommandent plus leur métier à ceux qui voudraient nous rejoindre,

- Une perte de pouvoir d’achat chronique encore accélérée par l’inflation,

- Autre raison qui a encore accéléré cette désaffection pour les métiers d’enseignant∙es, CPE et PsyEN, c’est la réforme de leur formation, contre laquelle l’UNSA Education a toujours été, dès le départ, nous tenons à le rappeler.

Elle a encore compliqué non seulement l’accès à ces métiers, mais rendu plus périlleuse l’entrée dans ces métiers, avec parfois des chocs qui sont ensuite difficilement surmontables pour ces nouveaux professionnels.

 -      Dernière raison de cette liste non-exhaustive, c’est la mise sous-tension budgétaire

du système. Elle impose une gestion des personnels à flux tendu sans se donner ni le temps, ni les marges budgétaires, entre le temps du recrutement et celui de la prise de fonction. Elle ne se donne pas non plus les moyens humains pour administrer notre ministère avec des personnels administratifs trop peu nombreux.

L’UNSA Éducation réaffirme que des mesures complémentaires, immédiates et ambitieuses sont indispensables afin de sécuriser, non seulement la rentrée, mais l’ensemble de l’année scolaire. Suite de notre déclaration préalable