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Les ouvertures et fermetures de classes officialisées !
Article publié le jeudi 5 février 2009.
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Les ouvertures

Les fermetures

DECLARATION PREALABLE de l’UNSA-EDUCATION, CTPD du 5 février 2009

Depuis la rentrée, les enseignants et les personnels de l’Education nationale n’ont de cesse de tenter de faire entendre leurs revendications pour améliorer le service public et de s’opposer aux décisions gestionnaires prises qui, au contraire, le sapent. La récente action du 29 janvier montre l’ampleur des inquiétudes, des attentes et du ras-le-bol des personnels.

 X. Darcos, après une période d’attaques régulières, a sans doute compris que les personnels étaient inquiets. Il multiplie les déclarations :

- les lycées ne devraient pas perdre de postes

- la stabilisation de 3000 RASED est revue pour n’impacter « que » 1500 postes

- globalement, les moyens d’encadrement seraient maintenus…

Le ministre se veut rassurant mais la réalité est là :

Dans le budget, l’Education nationale subit 13 500 suppressions d’emplois. L’asphyxie de l’école publique est confirmée…D’année en année les mots forts deviennent difficiles à trouver pour qualifier les évolutions budgétaires. Quand on met en regard, les 400 millions d’euros qu’on entend ainsi économiser avec les largesses faites aux banques, ni les parents, ni les jeunes, ni leurs enseignants ne comprennent…

Dans le premier degré, l’addition est lourde. Toutes les académies sauf uneconnaissent des retraits d’emplois alors que le ministère prévoit 14 000 élèves de plus. Malgré tous les artifices de présentation, les chiffres des dotations sont en baisse.

Il faut ici évoquer la situation particulière des RASED. La « sédentarisation » annoncée de 3000 postes apparait bien pour ce qu’elle est : il s’agit pour la rentrée 2009 de trouver 3000 enseignants pour les classes des écoles, car 3000 enseignants partant à la retraite ne seront pas remplacés. Pour l’UNSA-Education,  même si le recul partiel du ministre sur cette question est un premier résultat de la mobilisation nous ne pouvons nous en satisfaire. En effet, l’UNSA-Education a fait du maintien des aides spécialisées sa priorité, et les 1500 postes « affectés en surnombre » devront être repris ailleurs. Il s’agit ni plus ni moins d’une annonce mensongère.

Dans les Côtes d’Armor, 15 maîtres des RASED vont être « sédentarisés » et autant d’enfants des écoles du secteur où ces personnes formées exerçaient vont perdre leurs compétences que ne remplaceront sûrement pas les deux heures de soutien …. Le traitement de la difficulté scolaire nécessite l’intervention de collègues formés pour l’approche particulière nécessaire à tous les enfants repérés en difficulté.

Cette année, pour rogner sur la dépense, la liste complémentaire des concours PE dans notre académie est gelée alors même que notre département est en déficit. Ailleurs, certains recteurs ont même fait appel à des vacataires de façon ponctuelle. Une première mise en place de l’agence de remplacement ? Nous le dénonçons.

Dans les Côtes d’Armor, on ne peut qu’être inquiets de voir tous les remplaçants ZIL devenir des Brigades départementales avec aucune limite dans les déplacements. C’est un recul inadmissible, la vie de famille ne compte plus du tout ! Nous savons tous pourtant qu’un enseignant bien dans sa tête est en règle générale bien dans sa classe au bénéfice des enfants !

Que dire de l’annonce de la suppression de 48 classes, si ce n’est qu’elle confirme nos inquiétudes quand à la pérennité de l’enseignement public sur tout le territoire départemental.

A tous ces retraits, vont s’ajouter ceux de 3000 stagiaires PE2, au niveau national, soit un quart de moins qu’en 2008. Ce sont 750 ETP d’enseignement qui disparaissent. Nous serons particulièrement attentifs à ce que ce ne soit pas l’occasion de la remise en cause du régime des décharges des directeurs tel qu’il a été défini en 2006.

Nous veillerons, tout autant, à la situation des maternelles. L’augmentation de la fécondité accroît les générations. Il est évident que cette augmentation démographique est une occasion de remise en cause systématique de la scolarisation des deux ans, dans ce contexte de suppression massive de postes.

La maternelle est bien en danger, ici aussi,  puisque aucune ouverture n’est programmée et qu’on nous répète inlassablement que l’accueil des 2 ans se fait dans la limite des places disponibles qui diminuent administrativement chaque année.

Où s’arrêtera le gouvernement dans la gestion comptable de notre école publique ? Aux chiffres succèdent les chiffres, aux statistiques succèdent des statistiques. Les enfants de nos écoles publiques méritent plus de considération que d’être considérés comme des variables d’ajustement à la décimale près.

Pour l’UNSA-Education, les moyens alloués à l’éducation nationale ne sont pas à la hauteur des besoins. Dans la crise économique actuelle, plus que jamais, l’éducation est un investissement indispensable. Le gouvernement doit l’admettre et en tirer les conséquences.

 

 


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