SECTION SE-Unsa des COTES D ARMOR - ESPACE SYNDICAL - 93 BLD EDOUARD PRIGENT - 22000 ST BRIEUC
Tél. 02 96 78 71 52 - Por. 06 79 94 30 57 - 22@se-unsa.org

 
CDEN du 28 novembre 2019
Article publié le dimanche 1er décembre 2019.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

Vous trouvez ici notre déclaration préalable dont voici quelques extraits.

LOI FONCTION PUBLIQUE et MUTATIONS

Et encore, sans faire de surenchère, le pire est à venir avec les effets pernicieux de la loi de transformation de la Fonction publique et leurs conséquences sur les mutations de nos collègues. Quelle méconnaissance de la réalité du terrain, quel mépris pour nos collègues et pour les personnels administratifs que d’envisager les phases de mutations sans représentants du personnel dont le travail est important et primordial.

Je ne peux faire sans citer le préambule de la rubrique « Tout sur ma mutation en un coup de fil Â».

Magique ! A quand la hotline 24/24 et le Black Friday de la mut ?

Je cite : « Dans le cadre des mouvements inter académique et intra académiques, inter départemental et intra départementaux, les commissions administratives paritaires (CAP) nationale, académique et départementale ne sont plus consultées. De même, les groupes de travail avec les organisations syndicales ne sont plus réunis pour examiner les vÅ“ux et barèmes des personnels. Â» Fin de citation

Dans ce nouveau contexte, vous êtes pleinement acteur de votre mobilité.

Il est vrai qu’avant nos collègues ne l’étaient pas ! Au passage, une pensée pour les personnels administratifs qui seront impactés dans leurs conditions de travail. Quant à la lisibilité des opérations, gageons que cette nouvelle méthode de gestion humaine sera source de beaucoup d’inquiétudes et de mécontentements chez nos collègues. 

[...]

AESH - ELEVES PERTURBATEURS

 

Pour ce qui concerne les accompagnements humains, la situation n‘est pas aussi idyllique que celle décrite par notre Ministre : « Les enfants n’attendraient plus leurs AESH mais ce serait le contraire Â». La réalité de cette fin de mois novembre dans notre département est tout autre puisqu’il ne va bientôt plus être possible d’en recruter faute de budget (17 postes ont été récupérés par l’Académie). Ceci s’expliquerait par le manque de places dans des structures adaptées, compensées par un accompagnement humain. Vous avez évoqué un coût budgétaire de 67 postes entiers. En ce qui nous concerne, à l’UNSa Éducation, nous parlerons du prisme humain, de la souffrance endurée par ces enfants gardés dans des structures inadaptées faute de place, sans oublier celle de leurs camarades et de nos collègues et accompagnants.

Au passage, nous rappelons le rôle essentiel joué par les AESH, en première ligne, et ne pouvons que réclamer un vrai statut et un vrai salaire pour eux. Il y a, à ce jour, des situations tellement graves qu’il est indispensable que des moyens supplémentaires soient octroyés en accompagnement humain et aussi en places dans des établissements spécialisés. Nous avons quelques exemples précis de situations où l’on peut clairement parler de maltraitance institutionnelle et je ne parle pas forcément de l’Éducation nationale mais de toutes les autres composantes de l’État : nos services de santé, de soins, de suivi social, judiciaire qui ne peuvent plus prendre en charge les difficultés croissantes rencontrées par nos élèves, faute de moyens. Mme la Représentante de l’État, je tenais à vous alerter, nous sommes face à un réel et grave problème. Il y a une vraie urgence à ce que nos gouvernants prennent conscience de ce qui se passe dans nos écoles, il suffit de se référer aux CHSCTM et à la partie sur les conditions de travail en rapport avec les élèves fortement perturbateurs.   


   declaration unsa educ CDE   
(190 ko)
 
 
Pétition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
Cliquez pour agrandir