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SE-UNSA 21


 Par SE021
 Le  samedi 20 juillet 2013

Le SE-Unsa reçu en audience par la DASEN sur la direction d’école

 

Le SE-Unsa de Côte d’Or a été reçu en audience par la DASEN lundi 10 juin suite à l’alerte sociale que nous avions déposé sur la direction d’école.

Décharges, secrétariat, formation, pour le SE-Unsa, les conditions d’exercice doivent être concrètement améliorées.

Il faut en finir avec les rafistolages successifs et traiter le sujet sur deux aspects : les conditions d’exercice des directeurs et l’évolution de la structuration administrative de l’école primaire, aujourd’hui inadaptée.

Compte-tenu du rôle majeur que les directeurs d'école ont à jouer, le SE-Unsa 21 demande que les directeurs d'école bénéficient de moyens en temps, en formation et en personnels administratifs.

 

Nous avons demandé à l’administration de faire le point sur plusieurs sujets :

● Les EVS

Au 01 juillet 2013, la Côte d’Or compte 152 EVS. 74 ont un contrat qui prend fin au 31 août et 29 ne verront pas leur contrat renouvelé.

C’est 152 EVS  en Côte d’Or pour un peu plus de 650 écoles. Le SE-Unsa dénonce cette situation inadmissible et qui va à l’encontre du bon fonctionnement des écoles.

En effet, force est de constater, depuis quelques années, que la part consacrée à l’aide administrative est en diminution constante, ne respectant pas les termes du protocole signé en 2006. Ainsi, la poursuite de la réduction des emplois d’aide administrative entamée sous l’ancienne majorité, en rajoute à la mauvaise qualité de vie au travail dont souffrent les directeurs.

 

Les postes de direction vacants

En 2012, 8 postes de direction étaient vacants à l'issue du mouvement.

En 2013, 15 postes de direction sont vacants à l'issue du mouvement.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

 

En Côte d’Or, nous menons une enquête de terrain depuis le début de l’année sur le fonctionnement de l’école et les conditions de travail des directeurs.

Il en ressort que l’ensemble des missions de direction sont jugées lourdes à plus de 80%.Cette situation continue pourtant de s’aggraver. Aux tâches et missions qui ne cessent de croître et de se complexifier, s’ajoute désormais l’organisation de la semaine de quatre jours et demi qui place les directeurs en première ligne et vient alourdir encore des emplois du temps déjà largement surchargés.

 

Pour le SE-Unsa, ces sujets devront être mis en perspective avec l’indispensable réflexion à mener pour repenser et améliorer l’organisation et le fonctionnement de l’école primaire.