Retour à l'article normal

SE-UNSA 21


 Par SE021
 Le  jeudi 30 septembre 2021

Groupe départemental direction d’école (GDDE) du jeudi 23 septembre 2021

 

Jeudi 23 septembre 2021 a eu lieu la 4 ème réunion du Groupe Départemental des Directeurs d'Ecole (GDDE) de notre département. Une écoute et une attention particulière à l’encontre des directrices et des directeurs sont clairement au rendez-vous mais il faudra encore du temps et surtout des moyens pour que la majorité d’entres elles·eux puissent exercer leur mission dans des conditions vraiment acceptables sur la durée.


Composition du GDDE : la Directrice Académique de la Côte d'or, la Secrétaire Générale Mme Jehanno, l'IEN Adjoint, le Référent Direction 21, les 4 directrices et directeurs d'écoles invités par l'administration pour représenter différents types d'écoles (maternelle et élémentaire, rural et urbain, éducation prioritaire ou non) ainsi que les représentant⸱es du Sgen-CFDT et de l’UNSA-Education.


Objectif du GDDE : Comment accompagner au mieux les directeurs et comment simplifier les travaux ou les démarches inhérentes à cette responsabilité ?


 Principales thématiques abordées :

  • Bilan des actions du référent direction d’écoles 21.
  • Les outils développés par le référent départemental direction d’école.
  • PPMS dématérialisé.
  • Modifications départementales des quotités de décharges de direction pour les écoles de 1 à 3 classes.
  • Gestion des 108 heures.
  • Formation continue des directeur·rices.
  • Accueil des 2 référents sureté en secteur gendarmerie pour la Côte d’Or.
  • Problèmes divers.

 


Bilan et actions du référent direction d’écoles 21 (Jean-Jacques Grégoire)

Depuis avril, le référent  parle d’une montée régulière des sollicitations. 45 % d’entre elles se font à propos de l’autorité parentale et des relations avec les familes.

Les relations avec les parents sont une partie énorme du temps de direction et cette thématique a pu manquer à de nombreux directeur·rices dans le cadre d’une formation cohérente sur ce thème. Le rôle d’intermédiaire entre parents et collègues voire de médiateur est très particulier. Il nécessite une vraie prise en compte et seule une formation adaptée peut y répondre.


Le référent départemental et Madame Manzoni (IEN Dijon Est et responsable de la formation des directeur·rices) rappellent que:

- dans le deuxième webinaire issue de la formation de 12 heures proposée aux directeur·rices du département, le thème école/parents d’une durée de 3 heures répondait à ce thème mais ils admettent que cela est insuffisant.

- Le règlement intérieur est un outil essentiel à la consolidation des relations avec les parents car il a une valeur règlementaire. Voté par les représentants de manière démocratique, il devient opposable dans le cadre de la régulation des conflits avec les parents. Dans un même ordre d’idée, la réunion collective de rentrée peut aussi se doubler d’une réunion de milieu d’année afin d’affirmer et de rappeler si besoin les valeurs et l’identité de l’école.

 



Les outils développés par le référent départemental directeurs d’école 

Pour rappel, une communication périodique était prévue au moins une fois par période en direction des directeur·rices. Un outil : « le Fil du directeur » : sorte de frise chronologique contenant les échéances et les actions à réaliser avec des documents d'appui à recupérer grâce à des liens devait être accessible sur Eprim 21, après un travail fructueux avec Jean Poncelet le webmestre de la Dsden21.
A ce jour, la communication périodique est visiblement lancée mais « le Fil du directeur », même s’il est aujourd’hui disponible sur le PIA pose problème. En effet, les documents ne s’ouvrent pas en raison d’un problème de sécurité informatique. Le webmestre parti en retraite n’a toujours pas été remplacé malgré plusieurs appels à candidature. Pour l’instant, pas de date et de calendrier prévu pour le voir fonctionner.

Le SE-Unsa souhaite que cette innovation locale trouve rapidement une mise en place efficace pour aider nos collègues dans leur travail au jour le jour.

 


PPMS dématérialisé

Un retour est fait sur les obstacles décrits lors du dernier Groupe départemental des directeur·rices.
Pour rappel, il n’était pas possible d'élaborer un document unique numérique pour le PPMS car il y avait d'autres acteurs que l'école (mairie, Dsden, préfecture) qui étaient très pointilleux sur le sujet de la sécurité numérique. Une plateforme académique devait se mettre en place tout en respectant la sécurité informatique mais rien ne pouvait se faire avant la rentrée 2022.

Il nous est bien confirmé que cette plateforme ne serait pas applicable pour cette année scolaire. Cependant, une présentation en Côte d'Or ainsi qu’aux 3 autres départements aura lieu avant les congés d’été. Il s’agira de documents pdf à remplir et à modifier.


La question de l’intérêt d’un PPMS dématérialisé est posée. Le travail est fait par les directeur·rices et ce format ne semble pas constituer une vraie simplification. Un PPMS dématérialisé n’aboutit pas mécaniquement à un allègement des tâches. S’il s’agit d’un élément permettant une plus grande réactivité de la part des services d’intervention, il faut s’en féliciter mais ne pas mélanger les domaines de la simplification et de la sécurité.

Réponse de l’administration : En cas d’urgence absolue, la réponse est de pouvoir disposer de documents et informations de manière quasi immédiate de manière centralisée. S’il s’agit de renforcer dans le cadre des PPMS attentats intrusions un partenariat équipe mobile de sécurité, gendarmerie, CPD (conseillère de prévention départementale) plus efficace. La simplification vient aussi aussi d’un processus plus clair et plus simple pour toutes et tous. On nous répond également que l’on peut s’attendre dans les années à venir à un glissement de délégation vers les collectivités territoriales en ce qui concerne les PPMS.

 

Rappel important: 15 jours supplémentaires pour le PPMS

Le PPMS devait jusque là être présenté dans un délai de 15 jours maximum après les elections de parents. Un délai a été octroyé et désormais, les directeur·rices du département ont un délai d'1 mois après les élections de parents pour le présenter  au conseil d'école.

 



Modifications départementales des quotités de décharges de direction pour les écoles de 2 et 3 classes.

Dans notre département, l’administration affirme avoir pris une décision forte en ayant choisi d’aller au-delà de l’augmentation des décharges qui entre en vigueur depuis le début de cette année scolaire.
Cette année, en Côte d’Or, pour les écoles de 2 à 3 classes, au lieu de bénéficier de 12 jours (une journée de décharge toutes les 3 semaines), les directeur·rices concerné·es bénéficient de 18 jours (une journée toutes les 2 semaines). Malheureusement, nous apprenons dans le même temps que cette mesure ne pourra vraisemblablement pas être reconduite l’année prochaine.


Le SE-Unsa salue cette initiative qui va au-delà de l’augmentation prévue et permet de donner un vrai bol d’air à de nombreux collègues. Nous demandons cependant à l’administration de communiquer aux enseignants sur le côté malheureusement provisoire de cette mesure. On peut regretter une iniquité avec les autres quotités de décharge qui n'ont pas été augmentées.

 

 

Gestion des 108 heures 

La gestion des 108 heures est laissée à l’appréciation des directeur·rices. Davantage d’autonomie désormais, afin de  répondre au mieux aux demandes pédas des équipes.


Les directeur·rices présent·es admettent qu’ils ont davantage d’autonomie, moins de tableaux à envoyer, moins d’autorisation à demander. In fine, une meilleure organisation est possible mais ils pointent un manque de communication à ce sujet.



Formation continue des directeur·rices

Les "faisant fonction" à l’année sur un intérim de direction devraient pouvoir bénéficier de la formation des nouveaux directeur·rices. 8 stagiaires sont concernées : 5 semaines sur l’année.

Formation continue des directeurs : 12 heures sur deux jours. Les principes sont : 6 heures laissées à disposition des IEN pour des organisations de leur choix : réunion entre pairs, ateliers d’échange.
6 heures sous la responsabilité de la DSDEN avec des formations sur certaines thématiques. L’année dernière : autorité parentale et relations école famille (malheureusement sous forme de webinaires en raison de la crise Covid). Pour des problèmes techniques, il n’a pas été possible de proposer à l’ensemble des personnels l’enregistrement de la conférence.
Cette année, proposition des thèmes suivants :
- Protection de l’enfance avec Lise Rodriguez (admin et sociale),
- Gestion des élèves perturbateurs (d’où le protocole de gestion envoyé au préalable aux participants de ce groupe départemental).
 



Problème des collègues qui n’ont pas pu bénéficier des 2 jours de formation car en constellation

Lors du dernier GDDE, il nous avait été répondu que l’administration cherchait des solutions mais qu’elle n’en n’avait pas… Visiblement, la consigne de défalquer ce temps sur les 108 heures a été donnée dans au moins une circonscription(Dijon Nord).

Le SE-Unsa souhaite savoir cette consigne est générale ? Quelle partie des 108 h utiliser ? Si cela est possible sur les APC, comment font les directeur·rices des écoles de plus de 5 classes (déchargés d'APC) ?

Il nous est répondu que les collègues déchargés d’APC, peuvent prendre ces deux jours de formations de 12 heures à titre exceptionnel sur le reste des animations pédagogiques sans oublier la deuxième journée de prérentrée qui est à la disposition des directeurs.

Le SE-Unsa ne se satisfait pas de cette réponse et constate que notre administration n’a toujours pas trouvé de solution. Nos collègues ne pourront pas  profiter comme il se doit de cette formation à laquelle ils ont pourtant droit. En effet, il ne restera pas 12 heures d’animation pédagogiques à ces collègues qui sont déjà en constellation et la deuxième journée de pré-rentrée sans la directrice ou le directeur ne semble pas être une solution pertinente… On risque de voir à nouveau des collègues se former sur leur temps personnel ou ne pas participer à ces formations. Le SE-Unsa souhaite que les directeur·rices soient remplacé·es sur 2 journées de classe pour pouvoir y participer.



Divers

Cette année encore 10 MLAC (médiateurs lutte anti covid) sont recrutés. Seuls 2 sont restés sur le poste.  Ils seront 8 le 28 septembre. Ils sont essentiels pour la saisie des documents pour les tests salivaires et la campagne de tests ne peut commencer qu’avec ces médiateurs. Cela explique le retard pris dans la campagne de tests qui a commencé lundi 27 septembre.

Il est demandé par les directeur·rices présents de pouvoir distribuer les documents d’autorisation avec tous les formulaires de rentrée si cela doit se renouveler. 



Accueil des 2 référents sureté en secteur gendarmerie pour la Côte d’Or : Les adjudants Courbet et Pozzo Di Borgho

Ils chapeautent, uniquement en zone gendarmerie, les référents locaux, ils conseillent les partenaires.

Rappel de la problématique des crises de faible intensité récurrentes mais qui pourrissent le climat de l’école.
Une adresse mail unique sera diffusée en interne ainsi qu’un numéro unique. L’adjudant Courbet est l’interlocuteur qui est au-dessus des référents locaux. Deux canaux d’infos : les directeurs et les référents locaux. Projet d’une plaquette et d’un doc en collaboration avec l’équipe mobile de sécurité.


Les directeur·rices ont normalement toutes et tous leurs interlocuteurs. La liste est établie par circonscription.  L’adjudant Pozzo Di Borgho admet qu’il y a quelques trous dans la raquette mais des nominations sont en cours.


Point d’entrée unique : Si les PPMS sont prévues suffisamment à l’avance, un gendarme peut se déplacer et parfois jouer des scénarios différents avec l’appel du 17 pour présence du gendarme.
Lors des exercices, confinement /intrusion, il est conseillé de convier la mairie ou la communauté de communes afin de pointer les problèmes. Il faut pour cela utiliser le DUER.


Le prochain GDDE aura pour thème des élèves perturbateurs avec en principe la venue de l’EASCO (équipe d’appui à la scolarisation) et différents intervenants comme la Conseillère de Prévention Départementale.  Le Vendredi 4 février matin est proposé.