Après le rassemblement devant la DSDEN et la CAPD où il a été question des nominations sur les postes de classes dédoublées en éducation prioritaire, la DASEN n'a entendu ni les enseignants ni les organisations syndicales.
Si le rassemblement devant la DSDEN a permis à une délégation d'enseignants et de représentants des personnels d'être reçue, les débats houleux entre l'administration et les syndicats en CAPD ont accouché d'une souris. Malgré un front uni du SE-Unsa, du SNUipp-Fsu et du Snudi-FO pour annuler le profilage des postes, la DASEN n'a pas voulu remettre en question son choix.
La Secrétaire générale a bien admis des erreurs dans le calendrier, des fermetures de postes regrettables, etc. Mais bon... c'est comme ça. La DASEN de surenchérir que les enseignants victimes d'une fermeture auront des bonifications pour retrouver un poste au plus près.
Pour le SE-Unsa, la DASEN ne prend pas la mesure des conséquences sur les enseignants concernés. Elle ne se rend pas compte de l'impact d'un avis défavorable sur un enseignant en place depuis plusieurs années. Avis pour lesquels nous n'avons eu aucune explication.
Nous avons eu quelques réponses à des questions "pratiques" :
En faisant l'impasse d'un groupe de travail préparatoire avec les organisations syndicales, la DASEN s'est passée de notre expertise. Ce GT aurait permis de mettre en lumière tous les problèmes que nous avions soulevés depuis plusieurs semaines et peut-être orienter le choix de la DASEN vers un recrutement ordinaire. Nous voilà maintenant dans une situation ubuesque, où les conséquences sur les personnels, qu'ils soient en classe dédoublée ou non, vont se découvrir au fur et à mesure des opérations du mouvement.