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Direction d’école : la position du SE-UNSA
Article publié le lundi 1er avril 2013.
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La direction d’école est le lieu de multiples enjeux au premier rang desquels doit se situer la réussite des élèves. La structuration administrative actuelle, le manque de moyens, l’inflation des demandes institutionnelles, des attentes des différents acteurs ou partenaires de l’école cristallisent les difficultés sans que l’on puisse se concentrer sereinement à cet objectif premier. Dans la suite du protocole signé en 2006, le SE-Unsa continue de revendiquer des améliorations de la fonction de direction. Cette amélioration doit porter rapidement sur les trois volets du protocole : aide administrative, décharges et revalorisation.

 

DĂ©charges de service

Pour le SE-Unsa la décharge de service doit être un temps qui permet à la directrice ou au directeur de faire face aux tâches de direction qui se multiplient et se complexifient : travail administratif, accueil parents, relation avec les communes, coordination et animation de l’équipe (enseignants et non enseignants)...

Pour le SE-Unsa, la double mission d’enseignement et de direction est difficile à mener de pair. C’est pourquoi il propose de les dissocier à partir de sept classes. Dans ce cadre, les directrices et les directeurs seraient déchargés de la responsabilité de classe tout en conservant des heures auprès des élèves, dans le cadre du projet d'école. En dessous de sept classes, les directrices et directeurs relèveraient toujours d’un régime de décharge.

 

Le SE-Unsa revendique donc :

- écoles de 11 classes et plus : l’intégralité du temps est consacré à la direction ;

- écoles de 9 à 10 classes : 6 heures devant élèves ;

- écoles de 7 à 8 classes : un nombre d’heures équivalent à un demi-service devant élèves.

Pour les autres écoles, le SE-Unsa revendique un temps de décharge :

- 3 à 6 classes : un quart de décharge hebdomadaire;

- 1 à 2 classes : 18 jours répartis régulièrement sur l’année.

Le SE-Unsa revendique également un temps supplémentaire pour les directeurs exerçant en éducation prioritaire, et ceux qui exercent dans une école comprenant une CLIS ou une UPE2A (ex CLIN).

 

Revalorisation financière

Une ISS mensuelle, indexée sur la valeur du point d’indice, d’un minimum de 250 €.

Le SE-Unsa revendique la refonte des groupes ouvrant droit Ă  la BI ainsi que leur revalorisation :

- G1, 1 Ă  4 classes : 30 pts ;

- G2, 5 Ă  9 classes : 50 pts ;

- G3, 10 Ă  12 classes : 60 pts ;

- G4, 13 classes et plus : 70 pts.

 

Aide Ă  la fonction

Le SE-Unsa exige

- un secrétariat administratif ;

- une formation à la prise de fonction pour les chargés d’école et les faisant fonction de directeur ;

- une formation continue régulière, sur temps de service ;

- un guide précis des attributions du directeur d’école ;

- un guide juridique en ligne actualisé régulièrement ;

- un équipement informatique et une connexion Haut-Débit dédiés au directeur ;

- un outil de gestion garantissant la sécurité juridique des élèves et de leur famille.

 

Les EVS ont permis la mise en place d’une aide administrative plébiscitée par la profession.

Pour le SE-Unsa le recours à l’emploi précaire ne peut être une solution durable. Il revendique la pérennisation des missions dans le cadre d’un emploi stable de secrétariat administratif pourvu par les personnels qualifiés.

 

Vers une nouvelle définition de la fonction de direction

La situation doit évoluer. L’école doit être reconnue comme le niveau pertinent de décision du projet pédagogique et doit en avoir les moyens. C’est ce que le SE-Unsa porte au plan éducatif pour le fonctionnement et la direction d’école.

Quelle que soit la structure administrative du panel d’évolutions proposées, on doit permettre au directeur d’assumer son rôle essentiel.

Dans ce nouveau cadre, une nouvelle définition réglementaire de sa fonction sera nécessaire.

Les directeurs sont des enseignants. Les directeurs des écoles volontaires pour cette nouvelle structure administrative (SN) doivent avoir des attributions claires au plan de l’organisation pédagogique de leur école et de l’organisation du service des personnels qui en découle. Si l’inspecteur de circonscription reste bien le supérieur hiérarchique des enseignants, il reconnait à l’équipe la capacité à faire ses propres choix pédagogiques et à gérer son temps. C’est alors le directeur qui en est le garant.

S’agissant des questions budgétaires, ce directeur pourrait être nommé régisseur d’avance et de recettes, placé sous l'autorité de l'ordonnateur des dépenses de la collectivité lui permettant, pour des raisons de commodité, d'exécuter de manière limitative et contrôlée, un certain nombre d'opérations : achat de matériels pédagogiques courants, paiement de transports et d’entrées dans les lieux culturels... Les conditions d’attribution de la fonction de régisseur devront être établies dans un cadre national.

Pour le SE-Unsa cette fonction de direction redéfinie, doit s’accompagner d’une circulaire de mission en concertation avec les organisations syndicales représentatives et d’une rémunération réévaluée [bonification indiciaire, prime liée au nombre de classes et (prime liée au nombre de classes et lieu d’exercice (éducation prioritaire)].

Cette nouvelle fonction exige les moyens afférents (secrétariat, formation continue, décharge totale de responsabilité de classe et au moins partielle d’enseignement).

 

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