Le Comité Social d'Administration départemental a eu lieu vendredi 26 janvier. Le DASEN a présenté son projet de carte scolaire pour la rentrée 2024 avec 62 fermetures pour seulement 25 ouvertures!

 

 

 

L'Unsa-Education ainsi que les autres organisations syndicales ont voté "contre" à l'unanimité pour exprimer leur désaccord face au manque de moyens pour notre département. Pour rappel, le ministère a annoncé une perte de 27 postes pour notre département.

Le CSAD sera donc reconvoqué mardi 6 février. Le DASEN y présentera de nouveau un projet de carte scolaire. Le CDEN du mercredi 7 février validera définitivement la carte scolaire de la rentrée 2024.
 

Pour l’Unsa-Education, même si le nombre d’élèves diminue, les suppressions ne sont pas justifiées quand on connait, entre autres, les difficultés de remplacement et les manques de personnels dans les RASED.
L'UNSA-Education ne peut accepter cette nouvelle dégradation de nos conditions de travail et d'apprentissage pour nos élèves.

 

 

CSAD du vendredi 26 janvier : quelques infos

 

En début de réunion, le DASEN a rappelé les priorités nationales et les chiffres de la démographie. Il n'a apporté aucune réponse à nos remarques sur la non création de moyens de remplacement, sur les Rased toujours incomplets, sur la dégradation des conditions de travail...

Bref, beaucoup de théorie et pas de solution pour le terrain !

Concernant les points abordés par le DASEN, l’UNSA-Education vous donne son avis et apporte un point de vigilance :


1) Education prioritaire : dédoublements en élémentaire et effectifs réduits en maternelle

Le DASEN fait varier les effectifs des classes dédoublées de manière arbitraire. Certaines classes élémentaires seront à 11 ou 12 pendant que d’autres seront à 14. Côté maternelle, les classes de GS varient de 16 à 18.

L’UNSA-Education dénonce cette iniquité de traitement entre les écoles.

 

2) Plafonnement à 24 en GS, CP et CE1 en écoles ordinaires

En dépit du satisfecit du DASEN, de trop nombreuses écoles dépassent encore ce plafond (25 ou 26).

L’UNSA-Education regrette que le manque de moyens ne permette pas de le respecter.

De plus, la mise en place du plafonnement à 24 en GS, CP et CE1 entraine souvent des effectifs trop importants en cycle 3, n’offrant pas des conditions d’apprentissage correctes pour nos élèves et dégradant les conditions de travail des enseignants concernés,

 

3) Développement des Ulis et de l’inclusion

L’UNSA-Education accueille favorablement ces créations de 2 nouvelles Ulis dans le département. Elle regrette cependant le nombre trop important d’écoles accueillant des ULIS qui seront impactées par une fermeture. La cohérence entre les mots et les actes sur le sujet de l’inclusion ne semblent pas être à l’ordre du jour.

 

4) L'UNSA-Education attire l'attention

L’UNSA-Education regrette que des écoles accueillant un public de type REP mais non labellisées « éducation prioritaire » se retrouvent traitées comme des écoles ordinaires alors qu’une attention toute particulière serait nécessaire. L’UNSA-Education déplore que les moyennes servant de « repères » pour les mesures de carte scolaire ne soient pas adaptées à ces écoles.

 

 

Projet de carte scolaire du 26 janvier

 

Vous trouverez ci-dessous le projet de carte scolaire du DASEN, en attendant le CSAD de repli du mardi 6 février :

• La liste des ouvertures et fermetures (écoles ordinaires et écoles prioritaires),
• Le document "Autres mesures" regroupant les créations et suppressions d'emplois (pour le spécialisé et les postes hors la classe) et les fusions d'écoles (validées ou en attente de délibération des conseils municipaux),
• Le document expliquant ce que deviennent les mesures provisoires obtenues en juin ou à la rentrée.