La dernière étape de la carte scolaire pour la rentrée 2023 s'est tenue ce mardi 29 août. L'administration a proposé un projet de 7 ouvertures provisoires.

L’ensemble des organisations a voté unanimement contre ce projet. Celui-ci sera donc revu mardi 5 septembre, date à laquelle seront validées les ouvertures provisoires.

Vous pouvez cependant accéder au projet de carte scolaire dans nos documents joints, en attendant le décision définitive du 5 septembre.

Pourquoi ce vote unanime contre ?

-Selon l'administration, le plafonnement des effectifs en GS, CP, CE1 en prioritaire (classes à effectif réduit) ou dans les écoles ordinaires (24 élèves) ne concernerait que la carte scolaire définitive de janvier. Les mesures de juin et de septembre étant des mesures provisoires, les écoles étudiées à ce stade se retrouvent donc lésées. Ce fonctionnement incompréhensible et de surcroit inéquitable montre clairement la réalité du manque de moyens disponibles.

-Des écoles nécessitaient des ouvertures tout à fait justifiées mais le manque de moyens est tellement criant que les arguments utilisés deviennent inaudibles:

En effet, l'administration justifie des effectifs à plus de 30 élèves en maternelle sous prétexte que les prévisions annoncées n'ont pas été atteintes précédemment. Par contre, lorsque ces prévisions sont atteintes, ce n'est pas un argument suffisant pour une ouverture. Tout cela n'est pas très cohérent.

Le même argument est utilisé pour une école du prioritaire alors que tous les éléments sont réunis pour créer un poste. La parade consistant évidemment à ne plus respecter la limitation règlementaire des effectifs.

Pour l'UNSA-Education, l'argument des prévisions n'est pas recevable car les effectifs actuels concernent de réelles inscriptions.

Des dérogations octroyées par une commune de l’agglomération dijonnaise mettent les enseignants, les élèves et leurs parents dans une situation de non ouverture. En effet, l’administration refuse d’ouvrir une classe provisoire pour montrer à cette commune son désaccord.

Des effectifs de cm2 s'approchent des 30 élèves mais on nous explique que ce n’est pas bien grave, car cela préparera les élèves aux effectifs de 6ème.

Inutile de vous expliquer qu'avec de tels arguments, le vote contre contre était inévitable.