Des directrices et directeurs ont reçu un courrier malveillant concernant la gestion de la crise sanitaire dans les écoles. Le SE-Unsa ne peut accepter que des personnels soient menacés pour avoir appliqué des consignes émanant de notre hiérarchie. Nous avons pris l'attache de la Dasen pour une réaction rapide.
 

Le courrier émanant du "Collectif des Parents pour la Protection des Enfants" évoque des "enfants maltraités". Après une remise en cause de la dangerosité du Covid-19, il est demandé de cesser "dès à présent l'application de ces mesures coercitives délètères pour la santé de nos enfants". Il est même fait référence à des menaces de plaintes contre "la pression vaccinale et le chantage exercé par certains chefs d'établissement".

Nos collègues directeur⸱trices, en situation de grande fatigue, ont été très affecté⸱es par ces menaces et les remises en cause de leur professionnalité.

Nous pensons qu'ils méritent plus que jamais le soutien de leur hiérarchie.

Nous avons demandé que la Dasen écrive aux directrices et directeurs  de notre département en leur assurant son soutien en cette période complexe notamment en rappelant le dispositif de la protection fonctionnelle. Mais aussi en leur demandant de remonter immédiatement de nouveaux faits (menaces écrites ou verbales, ...).   

De plus nous avons demandé de mettre en place une investigation administrative (dsi) et/ou judiciaire pour connaître les origines de ce courrier malveillant et de donner des suites à ces menaces.

Même si ce "Collectif de Parents pour la Protection des Enfants" peut représenter quelques personnes seulement, la gestion complexe de la crise sanitaire nécessite le plus de sérénité possible. Le SE-Unsa ne peut accepter qu'à la fatigue et à la surcharge de travail s'ajoute des menaces. Notre administration se doit de protéger ses agents et de leur assurer son soutien.

N'hésitez pas à nous contacter pour nous faire remonter vos difficultés :

21@se-unsa.org