Jeudi 27 mai a eu lieu la 3ème réunion du Groupe Départemental des Directeurs d'Ecole (GDDE) de notre département plus d'un an après la 1ère mais 2 mois seulement après la deuxième. S'il est positif de constater qu'un cycle de concertations semble enclenché, il semble malheureusement que ce groupe de travail, même s'il permet de faire bouger quelques lignes localement, ne pourra pas faire évoluer considérablement la situation des directrices et directeurs qui ont besoin de mesures fortes.

Composition du GDDE : la Directrice Académique de Côte d'or, le Secrétaire Général, l'IEN Adjoint, le Référent Direction 21,  les 4 directrices et directeurs d'écoles invités par l'administration pour représenter différents types d'écoles (maternelle et élémentaire, rural et urbain, éducation prioritaire ou non) ainsi que 2 représentant⸱es des 4 organisations syndicales siégeant au CTSD.

Objectif du GDDE :
Comment accompagner au mieux les directeurs et comment simplifier les travaux ou les démarches inhérentes à cette responsabilité ?
 

Simplification des tâches

• Une lettre par période sera prochainement envoyée aux directeurs du 21.
• Dix personnes ont été recrutées au niveau académique pour les tests salivaires et la saisie administrative.
• Simplification de l'annexe 1 pour cas contacts Covid : Cela a facilité la tâche des directeurs et le résultat semble plutôt convaincant.
• Onde : les fiches sanitaires n'ont plus de raison d'être. Seul Onde et les renseignements qui y figurent ont une valeur légale.

Remarques diverses issues des organisations syndicales et /ou des directeurs invités :  
Il faut absolument anticiper et prendre de l'avance sur toutes les informations nécessaires dans le cadre de la crise sanitaire pour éviter les moments d'urgence ingérables.
Impression nette et partagée que les enquêtes ne se sont pas arrêtées et que la surcharge de travail est toujours intense. La simplification des tâches n'est pas au rendez-vous.

La fatigue intense est rappelée ainsi que la surcharge de travail causée par la crise Covid. Depuis le début de cette crise, la situation a empiré alors même que ce groupe venait de se mettre en place après le suicide de Christine Renon.  L'objectif de faire baisser la charge de travail en l'organisant différemment n'a pas résisté à la crise sanitaire qui a impacté tout le monde. Les directrices et directeurs se retrouvent confrontés à une situation encore pire qu'avant la crise sanitaire. Il faudra veiller à ce que cette situation ne perdure pas après cette crise. La Dasen insiste sur le fait que tout cela ne pouvait être évité mais que la situation est transitoire...Il faut l'espérer mais on est en droit d'être inquiet...

Formation des directrices et directeurs

2 jours sur l'année de 2 X 6 heures par le groupe de formateurs directeurs d'école.
6h en webinaire et 6 h à disposition des circonscriptions avec thèmes diverses en distanciel.
Thème des webinaires passés : Autorité parentale, gestion des familles, élèves perturbateurs, enfants en danger. Cette semaine : relation parents-école.
125 directrices et directeurs concernés. Les retours sont très positifs.

Remarques diverses issues des organisations syndicales et /ou des directeurs invités :

Attention aux difficultés d'inscription et 25 % de directeurs, ce n'est pas assez.

Souhait de ne pas dépasser le nombre de 25 par webinaire clairement assumé par la DSDEN et souhaité afin de priviléger la qualité des échanges.

Problème des directrices et directeurs qui en raison de leur participation aux constellations n'ont pas pu participer sur leur temps de travail à ces formations cette année malgré nos demandes répétées. S'ils y participaient , c'était en plus de leurs temps de formation et visiblement, l'administration n'a toujours pas trouvé de solution pour l'année prochaine. Le SE-Unsa  ne manquera pas de rappeler cette problématique. Nous souhaitons que les collègues soient remplacé⸱es sur des journées de classe pour participer à ces formations.

Bilan de l'action du référent départemental directeurs d'école de Côte d'Or: Jean-Jacques Grégoire

Ce bilan fut le point positif de ce groupe de travail.

En effet, le référent directeur d'écoles est un pair et n'a pas de position hiérarchique. Il est davantage une personne ressource que l'on peut solliciter. Il peut se déplacer dans les écoles. Il n'est pas encore connu de toutes et tous mais cela devrait évoluer favorablement. Son dynamisme et ses multiples interventions pourront apporter une aide certaine dans différentes thématiques.

Par ailleurs, il est impliqué dans le processus de formation et crée des outils au service des collègues.
Une communication périodique est prévue au moins une fois par période et un outil : "le fil du directeur ": sorte de frise chronologique avec les échéances d'actions à réaliser avec des documents d'appui sera bientôt accessible sur Eprim 21 après un travail fructueux avec Jean Poncelet le webmestre de la Dsden21.

Intervention de Patricia Odille (Conseillère de prévention départementale)

Présentation du dispositif santé sécurité et conditions de travail avec le Document Unique d'Evaluation des Risques (DUER) et et du Registre Santé et Sécurité au Travail (RSST).
Explication de la notion de risque avec en particulier le risque mental qui peut être intégré dans le DUER.
Les Assistants de Prévention de Circonscription (APC) se déplacent dans les écoles pour aider les directrices et directeurs à la rédaction et à la mise à jour des DUER.
Possibilité d'analyser des situations en créant des arbres des causes afin de trouver des réponses et la réduire des risques.

Suite aux demandes qui sont faites dans le cadre du DUER, les questions des réactions très variables des mairies, de la responsabilité des directrices et directeurs sont évoquées.
Madame Odille répond qu'à partir du moment où les travaux ont été demandés et clairement notifiés, l'obligation de moyens a été satisfaite. Par contre, au niveau des résultats, cela dépend d'autres acteurs comme la municipalité et cela n'engage donc pas la responsabilité des directrices et directeurs.

Remarques diverses issues des organisations syndicales et /ou des directeurs invités : Afin d'éviter une surcharge de travail des directrices et directeurs, il est demandé que la DSDEN fasse des courriers aux communes pour l'obtention des informations nécessaires dans le cadre des visites des APC. La Dasen propose une communication avec l'association des maires du 21.
 

PPMS

Jean-Jacques Grégoire propose un courrier type pour mise à jour DIRCRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs) et les documentss obligatoires pour la rédaction et le complément des PPMS.
Il n'est pas possible pour le moment d'élaborer un document unique numérique pour le PPMS car il y a d'autres acteurs que l'école (mairie, dsden, préfecture) qui sont très pointilleux sur le sujet de la sécurité numérique.
Une plateforme académique va se mettre en place qui respectera la sécurité informatique mais rien ne pourra se faire avant la rentrée 2022.


Remarques diverses issues des organisations syndicales et /ou des directeurs invitées :
Le besoin n'est pas forcement d'avoir un PPMS en format numérique mais davantage une aide au moment de la rédaction.
Même si les acteurs majeurs dans l'aide aux directrices et directeurs sont les référents sécurité, l'équipe mobile de sécurité et les services techniques des mairies, il n'y a pas assez de retours et la communication est souvent difficile.
Il faut donc davantage faciliter la tâche des directrices et directeurs.

Prochaine date retenue pour le GDDE  :
Jeudi 23 septembre 2021 à 9h. Un compte-rendu de ce GT sera transmis aux directrices et directeurs du département avec la présentation de Patricia Odille.
 

Si la présentation du travail du référent des directeurs de notre département apparaît comme un plus pour nos collègues, aucune annonce faite aujourd'hui  ne nous semble en mesure d'améliorer réellement le quotidien difficile des directrices et directeurs. Le SE-Unsa continuera d'agir pour faire bouger les lignes notamment sur la question des journées de formation des directeurs.