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Carte scolaire : 1248 postes en plus dans le 1er degrĂ© et rien pour le 2d degrĂ©
Article publié le mardi 7 avril 2020.
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Pour éviter les tensions avec les élus qu’allaient générer les mesures de fermetures de classes dans le premier degré pendant la crise sanitaire et le confinement, le ministre a annoncé de nouvelles orientations le 27 mars dernier. Comme le SE-Unsa, le demandait, une enveloppe supplémentaire vient d’être débloquée. Elle ne concerne cependant toujours pas le second degré et la préservation des postes premier degré qui ne sont pas directement liés à des classes reste à conquérir dans les départements.

 


La priorité au 1er degré avait été mise en avant avec la création de 440 postes, tandis que le 2d degré, de son côté, était sacrifié. Bien qu’il accueille à la rentrée 2020 plus de 30 000 élèves supplémentaires, le 2d degré perdra 440 postes, dans un contexte où les réformes des lycées impactent directement les conditions d’enseignement. Cette baisse des moyens y est même supérieure dans les faits, car certaines suppressions d’emplois sont converties en heures supplémentaires. Aujourd’hui le ministère vient d’annoncer officiellement que finalement, ce sont 1248 postes supplémentaires qui étaient attribués au 1er degré. Le SE-Unsa dénonce que le 2nd degré ne soit doté d’aucun moyen supplémentaire.
Pour le 1er degré, c’est lors des instances départementales « carte scolaire » que les projets d’ouverture ou de fermeture de classes sont étudiés. Or, dans le contexte de la crise sanitaire, le ministre de l’Éducation nationale a déclaré vendredi 27 mars qu’il n’y aurait aucune fermeture de classe dans les communes de moins de 5 000 habitants) sans l’accord du maire. Cette déclaration témoigne, une fois encore hélas, que les préoccupations politiques ont plus poids que les préoccupations pédagogiques.
 
La dotation supplĂ©mentaire est très importante : 1248 postes supplĂ©mentaires dans le premier degrĂ©.  MalgrĂ© cette dotation supplĂ©mentaire la crainte demeure de voir encore disparaĂ®tre des postes de Rased, dĂ©jĂ  prĂ©cĂ©demment dĂ©cimĂ©s durant le quinquennat Sarkozy. De mĂŞme, le vivier de remplaçants risque lui aussi d’être rĂ©duit. Les moyens allouĂ©s n’étaient dĂ©jĂ  pas Ă  la hauteur pour permettre la mise en Ĺ“uvre des dĂ©doublements en grande section en Ă©ducation prioritaire et des limitations Ă  24 Ă©lèves en GS, CP et CE1 ailleurs. Une pause dans le dĂ©ploiement de ces mesures serait sans doute souhaitable voire nĂ©cessaire.  De plus, la non prise en compte des Ă©lèves d’Ulis dans les effectifs globaux, par ailleurs contraire Ă  la loi pour une Ă©cole de la confiance, compromet leur inclusion dans les classes ordinaires.
 

 

Le SE-Unsa estime qu’en dépit d’une rallonge budgétaire conséquente consacrée au maintien de classes rurales dans le primaire, les besoins réels de l’école publique de la maternelle aux lycées nécessitent encore un effort budgétaire.

 

 
 
 
 
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