Dans un courrier de la dasen, reçu en février, des enseignant·e·s qui n'avaient pas complètement fait passer et remonter les résultats des évaluations CP étaient menacé·e·s de sanctions pour "faute professionnelle". Le SE-Unsa a demandé des précisions lors du dernier Comité Technique Ministériel.

Une utilisation raisonnée des évaluations

Après des évaluations de début d'année plus que discutables (choix des exercices, temps de passation, logiciel de saisie, ...) et un refus de notre ministre d'abandonner le protocole de janvier (article <ICI>) la question du caractère obligatoire des évaluations de janvier s'est posé.

Comme aucun texte officiel n'oblige à faire passer ces évaluations de milieu d'année, nous avions conseillé une "utilisation raisonnée" (article <ICI>) en utilisant complètement, partiellement ou pas du tout ces évaluations en fonction des réalités de la classe.

Une administration qui souhaite sanctionner

Conformément à la demande de notre ministre (article <ICI>) les enseignant·e·s du département qui n'étaient pas "dans les clous" ont reçu un courrier de la dasen demandant de faire passer ces évaluations.

Cet ordre de notre supérieur hiérarchique obligeait alors les collègues à utiliser ces évaluations malgré l'absence d'instructions officielles. Et on nous parle de confiance et de bienveillance...

Afin d'éclaircir la situation, le SE-Unsa a évoqué le problème en Comité Technique Ministériel.

2 cas à différencier

Le ministre a été saisi par les recteurs pour savoir quoi faire face au refus des enseignant·e·s. La Direction Générale des Ressources Humaines a pour rôle de rappeler les règles communes, ce qu'elle a fait.

Pour la DGRH, il faut distinguer:

• le refus de faire passer les évaluations de septembre (qui entrent dans un cadre réglementaire),
• et le refus de faire passer celles de février (qui n'entrent pas dans un cadre réglementaire).

Nous vous rappelons que le SE-Unsa suivra les collègues qui n'auront pas fait passer en intégralité (ou pas du tout) les évaluations de janvier. N'hésitez pas à nous contacter si vous êtes dans ce cas et vous subissez de nouvelles pressions.