Le formulaire mensuel d'état de présence des emplois aidés de Côte d'Or pourait être revu, voire annulé, au profit d'une autre modalité de contrôle.

Un certain nombre de directrices et de directeurs du département nous ont contactés pour nous informer qu'ils et elles devraient envoyer tous les 20 de chaque mois un état de présence papier des emplois aidés de leur école. Pourquoi ? Parce que certains de ces personnels n'auraient pas été "honnêtes" dans leurs déclarations de services faits. Ils ont donc reçu des sommes qu'ils n'auraient pas du recevoir.

Dans un contexte où la charge de travail qui incombe à la direction d'école est de plus en plus conséquente, le SE-Unsa 21 a interpellé notre DASEN lors de la CAPD du vendredi 17 mars.

Si effectivement des emplois aidés n'ont pas correctement renseigné leurs états de presences sur l'application SAEL, le SE-Unsa, par souci d'équité à l'égard de l'ensemble des emplois aidés du département,  n'est pas opposé à ce qu'il y ait un regard de la directrice ou du directeur sur ce qui est déclaré. Cela étant, nous nous sommes opposés au recours au formulaire papier étant donné que les directrices et directeurs doivent déjà valider les déclarations d'absences faites par les emplois aidés sur cette application... mais encore faut-il qu'ils l'aient fait.

Cette situation est regrettable car la grande majorité des emplois aidés déclarent leurs absences.

Le SE-Unsa 21 a donc demandé qu'un autre moyen de "contrôle" soit proposé aux directrices et directeurs, comme la validation par un simple clic sur SAEL par exemple (si cela est possible).

La DASEN et la Secrétaire générale ont réagit positivement et nous ont dit qu'elles allaient voir avec le Lycée de Brochon s'il n'y aurait pas un autre moyen pour valider les états de services faits.

Affaire à suivre donc...