Lors du groupe de travail du mercredi 18 janvier, l’Inspecteur d’Académie a présenté les mesures de carte scolaire suivantes. Ces mesures sont soumises à l'appréciation et à la décision du Recteur ; l'Inspecteur d'Académie n'est plus le seul pilote. Ces mesures sont donc à prendre avec toutes réserves.

Avant toute chose, les 49 postes d’enseignants à rendre dans le département sont un véritable coup de poignard. Cette saignée mettra en péril l'école publique et son fonctionnement.

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Propositions

-11 fermetures de classe

-12 postes de maître E

-10 postes de maître G

-7 postes de RRE(il en reste 1)

-3 postes de direction d'établissement spécialisé (CMPP, IME)

-2 postes de Conseiller Pédagogique

-2 postes de ZIL

-3 demi-postes USEP (Brive, Tulle, Ussel)

-1 postes RIPI

-1 poste centre nature de Chamberet

-1 poste CDO

 Total :               -51,5

            +2,5 ouvertures de classe

 Solde : -49, le mauvais compte est bon.

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Les contraintes budgétaires, nous l'avons bien entendu, ont poussé l'IA à faire des choix.

 

Un certain nombre de préalables « post électoraux et démagos» avaient été dictés par le ministre de l'Education Nationale: pas de fermeture d'écoles, pas de fermeture de classes sauf celles liées à la perte démographique et aux ouvertures (-8,5 postes pour 140 élèves en moins chiffres du ministère, le constat est en réalité de 90 élèves en moins).

Sur un plan départemental quelques postulats ont été ...

on ne supprime pas, « trop » de postes ASH, pas trop de postes de remplaçants, pas trop de postes de CPC,  et pas de postes de psychologues scolaires.

 L'IA de la Corrèze récupère donc la majorité des postes sur les réseaux d'aide. Dans le département, à la rentrée prochaine il n'y aura plus de postes G en dehors des postes CMPP, il ne restera plus que 9 postes E préservés en partie sur les réseaux de réussite scolaire.

 Le RASED sera donc bel et bien une espèce en voie d'extinction dans notre paysage éducatif. C'est encore une fois la main de l'homme qui  agit négativement sur la biodiversité de la profession  laissant à penser que ces spécialistes n'apportaient qu’une réponse partielle auprès de nos élèves les plus fragiles.

 Même si ces choix préservent davantage les postes classes au détriment des postes hors classe, il n'en reste pas moins qu’au vu des mesures proposées, la question de la difficulté scolaire doit être totalement  repensée…