Le recours au 49.3 après plusieurs semaines d'action, un débat raccourci au parlement et des millions de français dans la rue est la preuve de la suffisance avec laquelle le président et son gouvernement traîtent les français.

Cette attitude du pouvoir pourrait inciter certains manifestants et certaines organisations à franchir la ligne rouge.

Le SE-UNSA, sa fédération l'UNSA Education et son union l'UNSA sont des organisations syndicales engagées depuis de longues semaines dans le combat contre cette réforme injuste et quand la seule réponse du pouvoir semble être le mépris, on est en droit de s'interroger :

Faut-il pour autant que le mouvement syndical franchisse cette ligne rouge de la violence?

Pour l'Unsa la réponse est non! Nous refusons d'entrer dans le cercle vicieux de la violence. Nous refusons de participer à des actions qui s'attaqueraient aux biens, aux personnes ou à l'avenir de notre jeunesse. C'est pour cette raison que refusons d'utiliser le baccalauréat comme un moyen d'action. Les lycéens français n'ont pas à être sacrifiés sur l'autel du mouvement social. Le Baccalauréat est une épreuve importante, génératrice  de stress et nous refusons d'ajouter du stress au stress.

Dans le cadre de l'intersyndicale interprofessionnelle, nous continuons et continuerons à agir légalement pour obtenir le retrait de cette réforme et serons comme des millions de français dans le rue jeudi 23 mars.

Nous vous donnons rendez-vous jeudi 23 mars à 14h au carrefour Tourny à Limoges pour exiger le retrait de cette réforme. Rejoignez-nous nombreux sous les banières bleues de l'UNSA, rejoignez les militants d'un syndicalisme déterminé mais responsable.