Dialogue stoppé

Il n'y aura pas de deuxième possibilité pour défendre nos moyens d'enseignement. Avec 6 abstentions (FSU, SNALC) et 4 contres (UNSA et SGEN), les propositions de carte scolaire du DASEN sont validées par le comité technique de ce 5 janvier 2021. 

Le CTSD de repli n'aura pas lieu et donc il n'y aura plus d'espace de dialogue possible pour modifier cette carte scolaire. Nous le regrettons amèrement.

Le DASEN fermera 13 classes à la rentrée pour en ouvrir 7 (voir, dans le détail, les mesures sur le document joint).

Dispositifs

Le DASEN récupère également 1,5 poste qui correspondait aux moyens supplémentaires  attribués aux communes signataires des conventions ruralité en 2017.

Priorités nationales,

le DASEN attribue un poste à  l'école élémentaire Jules Vallès située en REP+ pour le dédoublement des CP/CE1.

Aucune mesure n'est prise sur les écoles maternelles en REP+ pour le dédoublement des GS car d'après les chiffres présentés, ces classes de GS avaient déjà des seuils avoisinants les 12 élèves. Aucune mesure n'est prise pour le plafonnement des GS CP et CE1 à 24. Le DASEN estime que les besoins sont couvert à 93% sur le département. 

L'augmentation des décharges de direction à 1,2,3,9 et 13 classes a été évaluée à 2,43 ETP (équivalent temps plein).

Un premier bilan

Le DASEN a fait le choix de fermer majoritairement des classes en moyenne ruralité dans des écoles à 5 classes. Il a ainsi préservé les plus petites structures. Ces structures à 5 classes paient le prix d'une carte scolaire annuelle. Le DASEN doit s'atteler aujourd'hui à un travail, plus en profondeur, sur un service public d'éducation territorialisé.

Sur la commune d'USSEL, le DASEN récupère 2 emplois profitant de la restructuration des écoles maternelles de la ville et la fermeture du site de Grammont programmée par le maire. Nous nous sommes clairement opposés à ces 2 retraits d'emplois sur la ville. Si la fermeture d'un site maternelle semblait inéluctable pour préserver un accueil préélémentaire public viable, la restructuration aurait dû être accompagnée en préservant les moyens d'enseignement. C'est au final une double peine avec une restructuration qui aura été mal négociée.

Le temps d'un CTSD de repli nous aurait sûrement permis de revoir cette situation et d'autres avec des chiffres et des arguments partagés. Malheureusement ça ne sera pas possible. Nous avons cependant bien retenu que le DASEN ne fermait pas totalement la porte.

Au final, la perte sèche des 3 postes rendus à l'académie fait cruellement défaut. En conservant ces moyens d'autres marges auraient pu être dégagées.