SECTION SE-Unsa de la CHARENTE MARITIME - 1 PLACE DES BRITANNIQUES - 17000 LA ROCHELLE
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LETTRE 19 : Faut l’lire !
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FAUT L'DIRE ! Non, faut l’lire ! Franchement, je ne sais pas si vous avez lu au coin du feu toutes les lettres en ligne des syndicats (il y en a que je ne connaissais même pas), mais c’est quand même drôle (dans le sens d’étonnant mais pas d’amusant) de lire des argumentaires aussi différents et des interprétations aussi diverses. La palme à un courriel qui montre que certains ont dû recevoir la version serbo-croate du décret pour affirmer* sans rire que les enseignants seraient au service des communes, communes qui deviendraient leurs employeurs et exigeraient des projets élaborés dans 24 heures de réunions. Il doit y avoir une erreur de traduction ! ! ! Chaque opinion est respectable, nous sommes en démocratie (heureusement !) et chacun s’exprime librement Moi aussi : quand je lis la grande majorité de ces courriels, j’ai l’impression que Darcos et Châtel étaient de gentils ministres et que le méchant Peillon est arrivé : moi, je suis désolé mais je ne peux pas penser ça. Ce n’était pas mieux avant : c’était pire ! Même si cette loi est perfectible (et je fais confiance au SE-UNSa pour s’y atteler), on y trouve quand même beaucoup de positif, ce qui n’était pas le cas avant ! Alors non, je ne vais pas me mettre en grève le 12 et je n’irai pas manifester. A chacun de voir… * Extraits : > > - 60h00 de service transférées aux communes (à la place de l'AP) : c'est la territorialisation ! Concrètement la mairie sera notre employeur durant ces 60h00 : nous serons à son service. Et on peut craindre que ce ne soit qu'un commencement ! > > - 24h00 de réunions que nous devrons utiliser pour monter les projets dont la mairie aura passé commande. > > - 36h00 d'APC (Animations Pédagogiques Complémentaires) sous la tutelle des communes qui nous indiquerons ce que nous en ferons. Chaque commune aura son propre projet et les enseignants devront l'appliquer. Xavier TROUNIAC Secrétaire 1er degré 12 février : le SE-UNSa n’appelle pas à la grève nationale Le SE-UNSa n’appelle pas à la grève nationale mardi 12 février. Cette grève, à l’appel de CGT, CNT, FO, Snuipp et Sud amalgame tous les sujets et conduit au maintien du statu quo pour l’Ecole et ses enseignants. Priorité politique et budgétaire de la Nation, notre Ecole est à la croisée des chemins. Elle ne peut rester immobile. Il en va de la réussite des élèves, il en va de la dignité professionnelle des enseignants. Une loi d’orientation favorable à l’Ecole et aux enseignants Le SE-UNSa soutient la loi d’orientation et de programmation pour l’Ecole. Y renoncer est suicidaire. Le SE-UNSa est : pour la reconstruction de la formation des maîtres via les ESPE (Ecoles supérieures du Professorat de l’Education) ; pour la création programmée de 60 000 postes et la priorité au primaire ; pour le socle commun et l’articulation de l’école primaire et du collège ; pour la scolarisation des moins de 3 ans dans des conditions d’accueil favorables ; pour le « plus de maîtres que de classes » qui permet de nouvelles approches pédagogiques ; pour l’élaboration de nouveaux programmes, conduite par le futur Conseil supérieur des programmes, en concertation avec les enseignants. Rejeter cette loi, c’est rester sur l’héritage de ces cinq dernières années. Après son adoption, beaucoup restera à faire pour sa déclinaison concrète, mais elle marque des avancées essentielles pour notre système éducatif. Les rythmes, c’est pas sans nous ! La réforme des rythmes écrase la loi d’orientation. Après des mois d’atermoiements, d’informations contradictoires, de désinformations, cette réforme cristallise l’exaspération d’une profession éreintée par le dernier quinquennat. Pour autant, le SE-UNSa est, là aussi, défavorable à l’immobilisme. Après 5 années d’une semaine Darcos décriée, après 5 ans de journées surchargées qui épuisent les enseignants et leurs élèves, il est nécessaire d’avancer. Pas n’importe comment ! C’est pourquoi le SE-UNSa exige que des garanties soient données aux enseignants déjà sous pression. Le décret permet aux enseignants de peser sur les choix locaux d’organisation de la semaine de chaque école. Ils craignent de ne pas faire le poids face à des élus trop pressants. Des exemples de désaccord sur une pause méridienne rallongée alimentent ces craintes. Mais le texte est clair. D’une part, le conseil d’école y est force de propositions. D’autre part, ce sont bien les DASEN qui arrêteront l’organisation de chaque école. Le SE-UNSa demande la mise en place de comités de pilotage et de suivi dans tous les départements. Tous les acteurs doivent y être représentés. Parce que c’est localement que tout se joue, c’est dans les communes et les départements, que le SE-UNSa construira, avec les collègues, le rapport de force nécessaire chaque fois qu’il le faudra, y compris en recourant à la grève si besoin ! Pour le SE-UNSa, les enseignants et l’Education Nationale méritent mieux que le « sur place » et le refus de toute évolution. Il engage les enseignants à faire entendre concrètement leur voix. Ne brûlons pas les étapes. L’heure est à la discussion dans les territoires pour que chacun dise ce qu’il veut pour son école, ses élèves et ses conditions de travail. Site du SE 17 Nouvelle rubrique sur les rythmes scolaires : Une nouvelle rubrique a été créée sur notre site : - pour vous informer sur les textes officiels - pour échanger (emploi du temps, relation avec la mairie, l'administration ...) - pour connaître notre action dans le département c'est ici

 
 
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