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SE-UNSA 16


 Par SE-UNSA 16

RYTHMES SCOLAIRES : LE SE-UNSA EXIGEANT !

 

La mise en œuvre de la réforme des rythmes bouscule l’organisation de l’école. Ce n’est donc pas en quelques semaines que le nouveau dispositif trouvera sa « vitesse de croisière ». À trois semaines de la rentrée, il est plus que prématuré de tirer quelque bilan que ce soit. Ceux qui s’y risquent restent dans la subjectivité ou s’inscrivent dans des stratégies politiques ou syndicales bien éloignées des conditions d’apprentissage des élèves.

Ce qui est au cœur de cette évolution, c’est bien l’intérêt des élèves. Avec une journée de classe raccourcie et une semaine sur cinq matinées plutôt que quatre, ce dispositif se préoccupe avant tout des élèves les plus fragiles dans leurs apprentissages. Si les nouveaux rythmes ne règlent pas tout, ils représentent un levier bénéfique pour tous les élèves.

De toute évidence, des « réglages » doivent encore être opérés et des problèmes en suspens résolus. Il reste en effet des difficultés (sorties scolaires ponctuelles ou régulières qui empiètent sur le temps périscolaire par exemple, manque de locaux, difficulté à positionner les APC dans le nouvel emploi du temps des élèves, sieste des élèves en maternelle…), qu’il convient désormais de solutionner.

Pour ce faire, il faut pouvoir regarder les problèmes en face sans faux procès envers aucune des parties prenantes.

Pour le SE-Unsa, il est temps de dépasser les oppositions pour passer à la coproduction. Les DASEN doivent réunir les comités de suivi départementaux et leur faire jouer pleinement leur rôle de régulateur. Les organisations retenues doivent offrir à la fois de meilleures conditions d’apprentissage aux élèves et de meilleures conditions de travail aux personnels. La réalité du terrain nous montre que là où la concertation a joué à plein, les nouveaux rythmes se mettent en œuvre dans la sérénité.

Christian Chevalier – Secrétaire National SE-Unsa