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SE-UNSA 16


 Par SE-UNSA 16

Audience Gestion des Ressources Humaines DASEN 16

 

A notre demande, Le SE Unsa 16 a été reçu jeudi 18 mars à 16h par :

- Madame Hébrard, Directrice Académique

- Monsieur Chauveau, Secrétaire Général

- Monsieur Pipaud, Chef de La Division des Personnels

Pour le SE Unsa 16, étaient présents :

- Richard Gazaud

- Sophie Harnois

- Jean Luc Bordenave


Nous relevons ici nos demandes et quelques informations clés :

Postes adaptés et allègements de service :

Nous demandons un bilan afin de mettre en comparaison les demandes et les besoins. Nous demandons un accompagnement particulier en cas de refus.

Par ailleurs, il est indispensable que nos collègues recoivent une information différente au moment du refus que "Votre demande n'est pas prioritaire"... C'est inacceptable et surtout, cela doit permettre de  déclencher un suivi particulier.

REPONSES DE LA DASEN : L'explication du refus ne peut venir que du service des affaires médicales et en l'état (absence de médecin de prévention) la situation est intenable.

Conseils aux collègues : 

  • Envoyez au SAM (Service des Affaires Médicales) tous les éléments permettant d'évaluer votre situation.
  • Contactez-nous et demander à rencontrer votre IEN

L'administration nous informe que globalement en Charente, le nombre de PACD acceptés et  d'allègement est en augmentation.

Cela justifie notre demande d'un bilan au regard du nombre de demandes et de ce qui se fait dans l'académie car notre impression est différente.


Temps partiels thérapeutiques :

REPONSES DE LA DASEN : Il y a très peu refus et concernant cette demande, la médecine de prévention n'émet pas d'avis. C'est le médecin traitant et le médecin expert.

Conseil aux collègues :

  • Il  faut avoir été  en arrêt maladie au moins une journée.
  • Demandez le formulaire à la DIPER ou au SE Unsa 16

Accompagnement des collègues :

Lors des 2 groupes de travail avec le rectorat sur la feuille de route RH, nous avons demandé et réitérons la demande d'un groupe de travail départemental réunissant :

  • Les GRH de proximité (2 en Charente... Peut-être bientôt 3) qui sont des relais entre les demandes des collègues et l'administration et l'information)
  • Les IEN
  • Les personnels de la Division des personnels
  • Les conseillères mobilités
  • L'assistance sociale
  • La médecine de prévention :((

Ce groupe de travail aurait pour but de suivre le projet professionnel des agents mais au-delà de partager et de construire un stock d'expérience... d'outils. Ce serait un temps de construction... d'échange, de mutualisation et de formation.

La réglementation est riche et en théorie permet plein de choses (financement, congés, détachement, stages ...) mais en réalité cela s'avère toujours extremement compliqué.

Les situations pourraient être anonymés afin de respecter la RGPD et le secret professionnel.

Conseils aux collègues :

  • Votre IEN est le premier interlocuteur en terme de GRH. Nous sommes là pour vous accompagner auprès de lui/elle.
  • Même si c'est compliqué et d'une efficacité encore limitée... Contactez les conseillères mobilité.

Nous recevons un écho plutôt favorable à cette demande d'un GT  mais il doit très vite se concrétiser.

Nous demandons également la création d'un service public dédié aux bilans de compétences... Actuellement, demander un bilan est énergivore et sans doute plus couteux pour l'institution.


Trop perçus :

Le constat est partagé.... Ce n'est pas acceptable. Ce sont parfois des sommes énormes qui sont signalés.

Nous faisons part de notre rencontre avec la directrice de la DGFIPP et son adjoint. Tout est automatisé donc dès le signalement par l'Education Nationale d'une modification de situation, la récupération du trop perçu est lancée.

Le problème se situe au niveau de l'information, la DIPER reçoit seulement deux mois plus tard le calcul de la somme au centime près du trop perçu par la DGFIPP. La DIPER informe alors les collègues mais le recouvrement est déjà enclenché sur la paye suivante.

Aussi, nous avons demandé à ce que nos collègues soient informés "à la louche" au moment du signalement de l'erreur. De cette façon, ils ont 2 mois à 3 mois pour anticiper.


Transformation des missions :

Certains postes ont évolués jusqu'à conduire à une perte de sens ou à un manque de repère qui créée de la souffrance : Conseiller Pédogogique, ERUN, directeurs d'écoles... Les tâches se sédimentent au détriment su coeur de métier.

La DASEN nous affirme que les 4 départements ont fait remonter les demandes au rectorat. Elle indique également pour les conseillers pédagogiques et les ERUN, qu'une lettre de mission va leur être adressée pour permettre de clarifier les priorités des uns et des autres.

Reste à savoir si la réponse aux besoins des équipes fera partie des priorités.