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SE-UNSA 16


 Par SE-UNSA 16

Compte Rendu du CTSD "Reprise" du 26 mai

 

La lecture de notre déclaration liminaire ci-dessous est importante.

A l’heure actuelle, 16 écoles restent fermées sur 321 que compte le département. 38 collèges sont ouverts ; 23% des 6ème/5ème y sont accueillies. Nous sommes en attente pour les lycées et l’extension au niveau des collèges Le protocole a évolué. Lorsqu’un cas de covid est identifié, l’ensemble des enfants et le personnel est testé ; c’est le cas à La Couronne. Il faut prioriser les tests pour aller très vite. Néanmoins les retours négatifs de ceux-ci ne dispensent pas des gestes barrières. La DASEN présente à tous des remerciements pour le travail mené et l’investissement. Elle se fait le relais sur la fatigue des personnels et la reconnaissance.

Le SE Unsa 16 revient sur la pression exercée par les parents. Cela inquiète beaucoup les équipes et les directeurs qui ne sont pas toujours en capacité de faire plus. On peut imaginer un roulement sur 3 semaines mais cela a-t-il du sens ? Qu’est-ce que l’on répond  aux familles.

Mme Hébrard répond qu’il faut s’appuyer sur le plan de reprise et en premier lieu sur le protocole sanitaire.On ne peut pas demander aux enseignants d’accueillir au-delà (cf. circulaire du 4 mai= classes charnières, Personnels indispensable à la crise sans solution de garde, élèves à besoins particuliers, CP/CE dédoublés en REP et REP+).

M. Gazaud remarque que d’un côté il y a les parents de l’autre l’institution et au milieu les enseignants. La pression est réelle et concrète : les parents ne sont plus en mesure de garder leurs enfants ! Mme La Dasen assure qu’elle va voir cela demain avec les IENS et faire le tour des écoles.

La DASEN revient sur le protocole de l’ARS. Il a effectivement varié. L’idée c’est que l’on puisse être en capacité d’identifier pour tester et isoler. L’idée est que les tests soient les plus larges possibles dans le cas d’un COVID +.

Elle revient sur Soyaux et admet que la doctrine a évolué.

Un point presse a été fait hier avec la Préfète : on teste depuis le 11/05 2 fois plus. La Charente est un département épargné. Sur les 800 tests pratiqués, il y a environ une vingtaine de cas identifiés.

Le SE Unsa 16 veut revenir sur un point. Lorsqu'il y a dépistage, pendant ce laps de temps on reste sur une fermeture d’école ou non ?

Mme Hébrard fait état qu’il y a des suspicions et des cas avérés. C’est à partir du moment où l’on est COVID + que ceux qui ont pu être en contact (enfants et personnels) sont testés dans les 24 à 48h. A La Couronne tout le monde a été testé. Dès samedi, on savait que pratiquement tous les tests étaient négatifs. Pour la suspicion on écarte la personne et c’est la CPAM et l’ARS qui font une enquête et décident de la procédure.

Le SE Unsa 16 repose sa question fermeture ou non systématique de l’école ?

Mme La DASEN explique que toutes les écoles de La Couronne sont fermées car il y a la quatorzaine. Seule l’école du Parc où il y a un cas avéré aurait due restée fermée. Les autres sont fermées car comme c’est une personne du Centre Social qui est touchée, les personnels sont mis en quarantaine et il n’y a plus les moyens humains pour assurer l’ouverture des écoles. D’où la décision prise avec le Maire de laisser fermé. Les décisions sont adaptés à chaque situation.

Mme La Dasen répond que l’on fait avec la réalité des moyens. Elle donne alors l’exemple de l’école à Cognac, classe unique où le collègue ne se sentant pas très bien a été prié de rentrer chez lui et de consulter son médecin. En attendant, l’école a été fermée. Néanmoins, le maire s’est engagé à mettre un service de garderie si besoin. Malheureusement, Mme Hébrard rétorque qu’il n’y a plus de moyens de remplacements disponibles.

Concernant le protocole présenté, le SE Unsa 16 précise que ce sont les équipes de direction des écoles qui ont pris en charge les sondages auprès des familles et qui subissent les tensions avec les usagers (jeu de l’offre et demande).

Il fait également la demande d’un protocole pour les remplaçants et les remplacements. Selon son organisation syndicale, il n’est pas possible que les remplaçants soient totalement fixes sur une école pendant 2 mois. Un protocole encadrant les déplacements rassurerait les collègues.

Il demande également un équipement supplémentaire pour les AESH (sur blouse, visière) car pour certains élèves. Même en respectant les gestes barrière et le masque l’AESH n’est pas en totale sécurité (bave, postillons).